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Trancher dans le vif

par Méli, Cassiopée et Mike

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7 nov. 2015 - 17:36

Trancher dans le vif est un récit narratif commencé sur Ter Aelis 1.5. #FF5B2B
Aparté


Résumé :

Haesobia Hardenthun se retrouve un soir au prise avec un tueur. Sauvée de justesse grâce à la présence inopinée de Placide Rafoneau, détective de son état, ils s'engagent dans une enquête en compagnie de l'ami d'enfance d'Hae, le mondain Anthonin C. de Gysors.
La piste les mène vers le milieu universitaire de la médecine, mais ils ne savent encore pas trop où ils mettent les pieds.
Ils ne sont pas seuls à se disputer les informations, Viktor Plumant, journaliste, les précède parfois.

Les auteurs :

Méli joue Haesobia, Cassiopée joue Placide Rafoneau et Mike001 joue Viktor Plumant.
Anthonin, inventé par Méli est joué à titre de pnj par les trois joueurs.


Couleurs des dialogues :
Haesobia : #9EFD38
Placide : #80d0d0
Viktor : #F787EA
Anthonin : #2C75FF
Professeur Flodorin de Oudargues : #8EA2C6


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Message posté le 17:55 - 21 janv. 2016

Viktor réajusta la position de sa barretina de couleur écrevisse sur sa tête puis il quitta la morgue, le regard bas. Il ferma la porte le plus doucement possible, il ne souhaitait pas attirer auprès de lui le médecin-légiste. Après tout, il ne comptait pas vraiment payer pour l'inhumation de la dame décédée. Viktor misait sur l'étude attentive du cadavre que menait le groupe pour déguerpir sans plus de considération. Dans le couloir il détala à pas pressés, le visage caché par une de ses paluches rugueuses. Il renifla pour ajouter de l'émotion à son rôle. Un assistant tenta bien de lui parler mais Viktor lui passa devant. L'apprenti légiste n'insista pas, mal à l'aise.


Dehors, l'homme entre deux âges se moucha dans un bout de tissu crasseux ; faire semblant de pleurer lui bouchait le nez à chaque fois. Il se dirigea vers l'arrêt de diligence le plus proche et attendit. Quelques minutes plus tard, la voiture arriva, tirée par deux chevaux. Le toit du coche était surmonté d'une cheminée, laissant s'échapper de la vapeur. Nombre de diligences de Belle Thil étaient équipées de la sorte, leur dénomination officielle était « attelage de chevaux assistés par vapeur ». En effet, la machinerie installée permettait de soulager les équidés dans leur effort de poussée au départ. C'était un compromis financier entre les diligences uniquement tirées par des chevaux et les véhicules coûteux roulant grâce à une encombrante machine à vapeur. Ainsi, la ville avait pu répartir autrement ses écuries et faire des économies conséquentes sur l'entretien des équidés. Du petit bois et de l'eau, c'était moins cher à acquérir que du fourrage.


Le journaliste donna une pièce au cocher avant de s'installer dans la voiture, direction l'université. Elle partit aussitôt dans le bruit des mécanismes qui s'actionnaient et le sifflement aigüe qu'aimaient produire les phaétons en manque de reconnaissance. Des pétitions exigeaient qu'ils arrêtassent d'abuser du sifflet relié à la cheminée, sans succès. C'était devenu un privilège ; la chaussée était leur.


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Message posté le 15:31 - 23 janv. 2016

Placide et ses deux acolytes n'étaient pas restés longtemps dans la morgue. Les odeurs chimiques mêlées aux parfums des corps sans vie remuaient l'estomac des plus téméraires. Le détective avait chaleureusement remercié le médecin légiste totalement dépassé par les événements.

Une fois dans la rue, Anthonin eut une idée de génie. Il proposait d'aller à l'université afin d'y rencontrer le professeur Flodorin de Oudargues. Il était fort probable qu'il donne un cours magistral en fin d'après-midi. Ils avaient tout juste le temps de pouvoir se rendre sur place pour assister à la conférence et coincer le professeur lorsqu'il sortirait.

L'université n'était pas dans le quartier. Il durent emprunter la diligence. Comme le temps leur étaient imparti, Anthonin proposa de choisir la plus rapide et il leur paya un trajet en D. E. (Diligence Express). La propulsion purement vapeur leur faisait gagner une bonne demi-heure.

En route, ils établirent un plan afin de ne pas manquer de coincer le ponte à la sortie du cours.
Placide devait se placer sur un siège au plus près de la porte et l'aborder en premier. Anthonin, le collerait de près lorsqu'il se dirigerait vers la sortie et Haesobya devait rapidement venir en renfort dans la discussion qu'aurait entamée le détective. Le trio encerclerait l'homme qui, bloqué, ne pourrait pas s'échapper si facilement. Leur but : inviter le professeur à la morgue le lendemain afin de le voir réagir devant le mort.


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Message posté le 18:50 - 6 févr. 2016

Il était déjà tard quand le groupe entra dans l'université déjà déserte en cette fin d'après-midi. Hae indiqua rapidement le chemin à Placide pour rejoindre l'entrée du bas de l’amphithéâtre puis se dirigea vers les couloirs de l'étage accompagnée d'Anthonin.

Le Professeur De Oudargues n'était vraiment pas réputé pour ses qualités d'orateur ni pour insuffler de l'intérêt pour les savoirs qu'il enseignait. Il en résultait un public très restreint; la salle qui pouvait accueillir jusqu'à 150 élèves voire 200 quand la conférence était particulièrement intéressante, était ce jour là quasiment déserte, à peine plus d'une quarantaine d'étudiants. Et cela ne favorisait pas une entrée discrète de la jeune femme et son compagnon.
Bien entendue, la porte fit un boucan d'extraordinaire qui eût pour effet de diriger tous les regards vers eux. Haesobia se tortilla quelques secondes, gênée par cette attention, mais fut soulagée de voir que Placide avait profité de l'occasion pour se faufiler discrètement par la porte du bas.

Bien trop heureux d'avoir davantage de public, le Professeur leur fit signe de se dépêcher de s'asseoir sans remarque désobligeante sur leur retard.
Après quelques minutes de conférence, le désespoir s'abattit sur les deux jeunes étudiants. Visiblement, le thème du cours du jour tournait autour de l'appendice. Un sujet des plus ennuyants. Et il restait plus d'une heure de leçon...


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Message posté le 18:41 - 11 févr. 2016

Viktor déambulait dans les couloirs de l'université. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas eu, pour les besoins d'un article, à se rendre dans les bâtiments dédiés à la médecine. Aussi, il ouvrait chacune des portes pour y vérifier son contenu et chercher au passage un accès aux sous-sols, lieux plus propices aux mésaventures et cachoteries chirurgicales prohibées.


Bourru comme il était, il s'entêta sur chaque salle. Parfois, la solution existait aux yeux de tous. Devant la plaque qui annonçait l’amphithéâtre Maurice Frêne, il soupira avant de pousser brusquement la porte et d'uniquement passer la tête – toujours affublée de sa barretina – par l'ouverture. Il interrompit un cours magistral que suivait un parterre éclairci constitué d'une quarantaine de jeunes. Il venait d'entrer par la sortie du bas, à côté de laquelle attendait une figure familière : Placide Rafoneau. Le flot de paroles se tut ; les regards suivirent l'origine de l'intrusion.


Oups, lâcha Plumant avant de faire demi-tour aussitôt. Il se doutait bien que le trio allait faire route vers l'université et qu'il y avait un risque de les croiser, mais il ne pensait pas que cela se ferait de la sorte. D'une manière aussi bouffonne. Viktor prononça un mantra, pour se redonner un capital chance plus important ; il espérait qu'ils l'avaient oublié.


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Message posté le 00:03 - 11 mars 2016

La raison veut qu'on n'oublie pas une barretina.
Une barretina n'est pas le plus commun des chapeaux. Il est tellement rare que personne n'en porte hormis l'individu qui se trouvait avec lui dans la morgue... Voici la réflexion qui avait éclos comme un bourgeon après une pluie tropicale dans l'esprit de Placide Rafoneau.
Mais l'homme s'était éclipsé.
Au même moment, le Professeur De Oudargues clôturait son oraison en refermant d'un geste volontaire le dossier qui lui servait de guide. Aussitôt, en réaction, la salle se leva d'un mouvement uniforme et Placide se précipita à la porte pour court-circuiter le passage du Professeur.

- Bonjour Professeur, je me présente Placide Rafoneau, spécialiste en mortalité impromptue. Accepteriez-vous de m'accorder quelques instants de votre glorieuse destinée ?

Mais Flodorin baissait la tête comme pour affronter la tempête et il faillit passer sans lever le nez.
C'était sans compter sur la présence d'Anthonin C. de Gysors. Celui-ci lui barrait le passage d'un sourire entreprenant.

- Mr De Oudargues, vos cours sont passionnants ! Je suis bien certain que Père serait ravi de vous recevoir à sa table. Ce disant, il se positionna de manière à placer les armoiries qu'il arborait sur sa poitrine à hauteur d'yeux de son interlocuteur.

Le professeur n'eut d'autre recours que lever le front et de répondre au sourire du jeune homme.

Placide Rafoneau se plaça sur la droite d'Anthonin.

- Je suis certain Mr De Ouargues que vous ne cracherez pas sur un cru bourgeois des côteaux de la Belle Vallée de Courange afin d'envisager les dates de votre prochaine venue chez Mr C. de Gysors.


Comme le détective se décalait pour empêcher que leur homme ne s'échappe. Il aperçut l'homme à la barretina glissé derrière la porte.


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Message posté le 14:09 - 22 mars 2016

Le flot d'étudiants pressé de sortir avait ralenti Hae dans son progression vers le Professeur. Avec soulagement, elle vit Placide et Anthonin réussir à le retenir. Elle avait tout confiance en la capacité de son ami pour user de ses atouts de bonne famille pour attirer leur cible à un rendez-vous. Aussi, arrivée proche du groupe, elle ne fit pas mine de s'arrêter et participer à la conversation au risque d'offrir une occasion de s'échapper au Professeur.

Elle continua à suivre le mouvement vers la sortie et s'arrêta de côté dans le couloir pour attendre ses amis. C'est alors que le nombre d'étudiants se fit plus rare qu'elle vit plus loin, à l'écart, un homme qui lui sembla étrangement familier.

-- L'homme à la barretina de la morgue ! s'exclama-t-elle.

Après un rapide coup d’œil pour vérifier la bonne évolution avec le Professeur, elle se dirigea déterminée vers cet inconnu qui ne pouvait être croisé dans de tels endroits par simple coïncidence.


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Message posté le 00:26 - 12 avr. 2016

Manifestement, ils ne l'avaient pas oublié ! Son couvre-chef, que seuls les connaisseurs savaient apprécier, était d'une certaine rareté au sein de la Grande Belle Thil, les ouvriers et les travailleurs agricoles lui préférant plutôt la casquette plate ; aussi, il lui arrivait de manière répétée des mésaventures de ce genre. Mais il perdait en furtivité ce qu'il gagnait en ténacité.


Viktor était un adulte, proche de la cinquantaine et déjà un peu bedonnant. En tant qu'adulte, il prit ses responsabilités et attendit de pied ferme la jeune blonde. Valait mieux qu'elle ne se mette pas à lui courir après en hurlant, ce que Viktor l'estimait capable de faire.


Si Viktor était trahit par sa barretina ; les jeunes détectives finiraient par faire parler d'eux du fait de leur manque de circonspection.


Que puis-je pour vous, jeune fille ?


Quitte à s'asseoir sur la discrétion, autant aller jusqu'au bout et tenter de la mettre de mauvaise humeur directement. Les personnes énervées contrôlaient moins bien leurs mots et pouvaient laisser échapper des informations.


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Message posté le 22:22 - 15 avr. 2016

Haesobia fut quelques secondes décontenancée qu'il l'aborde comme s'il maîtrisait la situation. Il semblait bien trop sûr de lui. Agacée, elle sentit poindre la colère.

- Que faisiez-vous à la morgue ? et ici ? Vous n'allez pas me faire croire que vous avez assisté à cette conférence ! Devant l'air satisfait de son interlocuteur, elle se mordit la lèvre pour s'empêcher de continuer. Elle venait de déballer ses intentions sans aucune précaution... Décidément, il fallait qu'elle apprenne à mieux gérer ses humeurs.


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Message posté le 00:27 - 16 avr. 2016

Sensible à la montée de tension que subissait Haesobia et désirant à la fois bloquer le professeur et l'homme à la baratina, Placide Rafoneau n'eut d'autre recours que pousser d'une main ferme le professeur en direction de sa compagne. Il s'arrangea, bien sûr, à donner l'impression que ce mouvement n'était qu'un encouragement à l'accompagner vers un bon coup à boire.
Ceci était fait avec sourire et cordialité. Le professeur suivit le mouvement sans se faire contraindre. Il appréciait toute à la fois la bonne chère et l'éventualité d'une visite dans la Haute. Il connaissait la famille de Gysors de réputation et envisageait déjà tout ce qu'une telle rencontre pourrait lui apporter de bienfaits.
Anthonin tenait l'autre bras du professeur et tous deux entraînaient leur proie vers la sortie. Une fois certain que le professeur ne leur échapperait plus, le détective s'arrêta afin de garder la vision sur Hae. Il l'espérait capable de démêler le rôle de cet homme qu'elle avait elle aussi reconnu.

Il fit mine de fouiller ses poches pour trouver les clefs de son véhicule sans bien-sûr les trouver.

- Où donc, ai-je pu bien mettre les clefs de la « cochère ».

Mentionner la « cochère » plaçait le propriétaire parmi les élus de la cité. La « cochère » était sans doute un des véhicules auto-tractés les plus en vue du marché car elle était l'une des plus silencieuses.


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Message posté le 01:27 - 23 avr. 2016

Que faisiez-vous à la morgue ? et ici ? Vous n'allez pas me faire croire que vous avez assisté à cette conférence ! Viktor eut un air satisfait tandis qu'en réponse Haesobia se mordit la lèvre.


S'il avait réussi à l'agacer, il n'en était pas pour autant sorti d'affaire. Voilà qu'il se retrouvait dans une situation qu'il détestait ardemment : ses mensonges ne marcheraient pas. Viktor avait la certitude qu'il pourrait présenter ses plus belles palabres et fabulations, l'histoire extraordinaire de toute une vie, qu'elle n'en goberait pas une miette.


Aussi, pour conserver l'avantage il fallait continuer à surprendre. Il prit un ton amène et dit la vérité.


Je ne vais pas vous mentir, surtout que vous n'êtes visiblement pas née de la dernière pluie, je mène la même enquête que vous. Je suis journaliste, voyez-vous, or découvrir la raison et le coupable de ces atrocités me vaudraient une belle première page dans n'importe quel grand quotidien de Belle Thil. Et vous, pourquoi faites-vous cela ? L'ennui, le frisson, la justice ?


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Message posté le 11:55 - 7 mai 2016

Haesobia regarda avec suspicion l'homme. Ce brusque compliment et élan d'honnêteté avaient réussi à la désarçonner tout aussi facilement que la prétention avec laquelle il l'avait premièrement abordé.
Dans un soupir, elle se fit la réflexion qu'il n'était pas homme dont il pourrait facilement se débarrasser.
Hésitante et agacée, elle trépignait en observant tour à tour l'importun et ses amis partirent avec le professeur.


— Bon je n'ai pas le temps de vous expliquer pourquoi. Nous devons interroger le Professeur et nous n'avons pas besoin que vous veniez tout capoter. Nous les suivons tous les deux discrètement et ensuite nous vous expliquerons, dit-elle en insistant lourdement sur "discrètement". On a un marché ? ajouta-t-elle en tendant la main.


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Message posté le 20:36 - 10 mai 2016

Discrètement, hein ? dit-il en levant les yeux en l'air, comme s'il pouvait regarder son chapeau. Faisons ainsi.


Exceptionnellement, il retira sa barretina qu'il rangea dans une de ses poches. Puis il saisit la main d'Haesobia afin de conclure l'affaire.


Je vous suis. Ça a l'air amusant.



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Message posté le 19:48 - 20 mai 2016

Placide avait retourné toutes ses poches, vidé la gibecière qui lui faisait office de besace sans rencontrer une quelconque clé. Au bout d'un moment, il ne put plus faire dignement patienter le professeur et Anthonin et déclara :

- Tant pis, Prenons la diligence ! Allons chez vous, cher Anthonin.

Le professeur semblait ravi de mettre un pied dans la bonne société et c'est maintenant lui qui tenait Anthonin par le bras.

Ils ne tardèrent pas à atteindre la station relais de l'Université qui se trouvait à deux pas.

S'assurant que Haesobia les suivait toujours, ils s'engouffrèrent dans une express au moment où celle-ci expirait un soupir de vapeur. Au passage, Placide lança un regard noir à l'homme qui l'accompagnait.


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Message posté le 10:38 - 26 mai 2016

Haesobia ne put empêcher un petit gloussement devant le spectacle pas loin d'être ridicule de Placide cherchant des clés inexistantes. La voix de l'inspecteur était naturellement portante mais il avait tout de même appuyé le ton sur la destination.
La jeune femme trouvait le Professeur bien crédule et trop peu suspicieux, mais les ambitions de l'homme de lettres arrangeaient bien leurs affaires.

Bien que l'invité surprise eut enlevé sa barretina si peu discrète, Hae ne prit pas le risque de suivre de trop près ses compagnons et d'être repérée. Ils entrèrent dans la Diligence express suivante en direction des beaux quartiers.

Assise et désœuvrée dans l'attente de leur arrivée, elle observa son compagnon. Il n'était plus jeune sans toutefois encore souffrir de traits de vieillesse. Son apparence dans son ensemble faisait surgir un mot de prime abord : désordre. Pourtant, une inspection plus minutieuse montrait qu'il apportait un peu de soin à sa personne et Hae avait déjà fait les frais de son esprit affûté. Un personnage étrange et intéressant.

- Je m'appelle Haesobia. Et vous ?


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Message posté le 14:43 - 12 juin 2016

Viktor. Viktor Plumant. Si vous achetez la presse, et plus particulièrement La Vapeur, vous m'avez peut-être lue, annonça-t-il, un brin satisfait. Malgré tout, il adopta une contenance plus sérieuse et se pencha vers Haesobia pour pouvoir lui parler discrètement. Ce fameux professeur que votre groupe semble rouler dans la farine, vaut-il vraiment la peine que vous vous donnez ?


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