En poursuivant votre navigation, vous acceptez l'utilisation de services tiers pouvant installer des cookies. En savoir plus

Voir les sujets non lus
Marquer tous les sujets comme lus
Accéder aux archives

[Dirigé] Mini RP d'Halloween

D.A. (MJ), Redofre, Lepzulnag, Chikoun

  • 120 sujets
  • 105 réponses

4 nov. 2015 - 10:40

D.A. :



Mini-RP
HALLOWEEN


31 octobre. Nuit tombante.


Melrose est un bourg d'habitations chics isolé dans les collines. Le centre-ville est à quinze minutes à pied.

Vous y habitez depuis longtemps et aujourd'hui, Halloween est de retour dans le quartier. Chaque année ce sont les mêmes mascarades qui recommencent, et vous avez passé l'âge de participer à ces réjouissances.  
Mais ce soir, vous avez quand même envie de sortir.

Vous êtes dans l'adolescence et ses zones d'incertitudes. Vous n'êtes pas obligés de vous apprécier les uns les autres, mais vous vous connaissez grâce aux liens tissés par la force des choses entre le voisinage très soudé des environs, en plus d'aller dans le même lycée.

L'un d'entre vous est peut-être une tête brûlée qui pense trouver de quoi faire quelques bêtises en cette date propice. L'autre un garçon renfrogné obligé d'accompagner sa soeur parce que ses parents lui gâchent tout le temps la vie. Ou quelque chose de moins cliché. A vous de voir.

Ce qui est sûr, c'est que vous finissez par vous retrouver à l'angle de la rue résidentielle Slayton, par hasard ou non. C'est le paradis d'Halloween où chaque enfant y trouve son compte et où toutes les maisons jouent le jeu.



Votre réponse servira à introduire vos personnages.



Le 1er tour de jeu se déroule dans ce sens :
Redofre - Lepzulnag - Chikoun
Le MJ interviendra par défaut à chaque fin de tour.


Notes :
Les joueurs intervertiront de place pour ne pas toujours souffrir de la première et dernière ligne.
A titre indicatif, vos réponses devront faire entre 100 et 300 mots.



Compte utilisé par l'équipe rôliste.
  • 120 sujets
  • 105 réponses

Message posté le 19:37 - 5 nov. 2015

Redofre


(♀ Cindy,15 ans)


Je tourne à l'angle de Slayton en suivant ma soeur et ses amis. Animals, de Red Lizzard, dans les écouteurs.  Elles sont pas spécialement fun et ça m'a coûté le fichier vidéo que je gardais d'elle saoûle une soirée d'août en prévision de lui faire faire mes devoirs. Âpre en négociations ma soeur. Mais je me ballade avec un de ses collants déchirés et des oreilles de porc sur les hanches, avec des paquets de grattons épinglés aux fibres. Il déchire, mon déguisement. Même si elles y captent rien elle et ses copines. Fringuées en classiques pourris du siècle dernier, sorcière, femme démon, frankestine... Et elles parlent de carrière, université changer le monde, grandes ambitions tout aussi passées. Elles comprennent rien à l'auto destruction, au désarroi, à la dérision et l'absurde. Comprennent rien à l'enfer quoi. Mais je vais essayer de relever un peu le niveau, quitte à les planter en plein trick 'n treat.

 Avoir 15 ans avec une première de la classe dans les pattes comme grande soeur c'est pas foufou. Pas faute d'avoir essayé de l'inciter à lâcher un peu la pression. Mais c'est juste devenu pire. On dirait qu'elle croit que son rôle sera rempli à la perfection si elle fait tout l'opposé de ce que je veux faire. Normalement c'est la petite soeur qui doit évoluer en fonction de la grande non? M'enfin. C'est pas comme si ma famille était vraiment logique.
Je vais essayer de capter Mick et Henry passé l'allée centrale. Ils devraient surement y trainer.  D'ici là je me donne une heure pour essayer de pas craquer avec ma soeur et ses copines. Parce que c'était un double contrat: d'une part je dois pas trainer seule, d'autre part, « avec ma tenue délurée » je dois rester près « d'une personne responsable ». Comment est ce que quelqu'un peut en arriver à se considérer responsable franchement?



Lepzulnag

(♂ Mick, 15 ans)

Je sors le plat préparé du micro-onde que ma mère m'a laissé. Elle avait une soirée de prévue avec des amies, et ni elle ni moi ne voulions que je l'accompagne. « Ce soir la maison est à toi », m'a-t-elle dit avant de partir. « Il y a de la nourriture dans le frigo, des bonbons dans le meuble près de l'entrée pour les enfants qui viendront sonner – tu peux leur en donner beaucoup, j'en ai acheté pour l'occasion – et j'ai mis les clés à l'endroit habituel. Je rentrerai tard ; j'espère que tu seras couché ! ».

À peine ai-je fini mes lasagnes que la sonnerie retentit. J'ouvre la porte à une ribambelle de petits monstres surexcités. « Farces ou friandises ! » exigent-ils à grand renfort de grimaces exagérées. Comme ils doivent se sentir puissants à extorquer ainsi ces sucreries. Je leur abandonne une poignée de bonbons en m'amusant de la joie que cela leur procure.

Indéniablement, leur excitation est contagieuse. Devant la rue pleine d'activité, je respire dans l'air une saveur d'aventure. J'ai envie de sortir, de m'amuser. Avec énergie, je me mets à fouiller la maison pour m'improviser un déguisement. Le seul costume un peu effrayant que je trouve sont les vêtements de mon arrière-grand-mère, que j'enfile sans tarder. Je me regarde dans la glace : j'ai l'air de... d'un... d'un truc pas cool. C'est parfait. Je glisse un vieux collant sur ma tête pour ne pas me faire reconnaître, puis j'envoie un sms à Henri : « Je sors, rendez-vous à la rue Slayton ! Déguise-toi, je suis d'humeur farceuse ce soir. »


Chikoun

(♂ J.O. , 17 ans)


Le repaire bourdonnait sous les riffs démoniaques d'une e-bass lancée à plein régime. Ma vieille Hi-Fi jouait une reprise crade d'un groupe célèbre que m'avait passée un pote. Je profitais de la lune montante à travers les trous formés par la rouille dans la taule des murs ; rafraîchissant début de soirée à l'arrière goût âcre de bière américaine et de solitude.

Les vieux s'étaient absentés pour quelques temps, prenant quelques jours de vacances et le risque de me laisser garder leur jolie baraque bien entretenue. Aucun risque, la soirée allait être calme et je préférais de loin zoner au repaire que passer ma soirée à ouvrir la porte à des enfants. Cela faisait longtemps que je n'avais plus fêté les morts dans la rue. Depuis le décès de Jack ; deux ans jour pour jour que je célébrais seul cet anniversaire. Une drôle de façon de rompre avec quelqu'un.

Je pouvais entendre dans la rue le début des réjouissances. J'entamais une autre bière et un nouvel album. C'était une belle nuit pour sortir, cela dit. Et pourquoi pas effrayer quelques marmots.

T-shirt près du corps et jean troué par trop de barbelés enjambés, mes shoes me portèrent au hasard des ombres vers la rue Slayton.

Slay' Town, Halloween nous voilà.


Compte utilisé par l'équipe rôliste.
  • 120 sujets
  • 105 réponses

Message posté le 19:44 - 5 nov. 2015

D.A.


Melrose, angle de la rue Slayton, 20h34.


La rue Slayton est sans doute celle qui se livre le plus au jeu d'Halloween. Des enfants courent dans tous les coins. Des parents attentifs les accompagnent avec des appareils photos. Les allées et les maisons sont décorées d'araignées en plastique et de citrouilles éventrées. Des effets de lumière ont même été installés pour l'occasion et colorent l'avenue. Maintenant que la nuit est tombée, l'ambiance est plus prenante.  

Mick. Après quelques minutes, tu es à l'angle de Slayton et tu réalises que quelque chose cloche avec ton portable. Henry ne t'a toujours pas répondu. Pourtant, si cet imbécile avait pu se faire greffer son smartphone au bras, il l'aurait fait depuis longtemps. Tu distingues cependant Cindy qui arrive. Sa grande soeur est partie toquer à la première porte de la rue avec ses copines et ne semble pas se soucier plus que ça de sa petite protégée.

Cindy. Mick t'a vue, mais pas toi. En revanche, alors que ta soeur s'est éloignée, quelque chose attire ton attention.
Un peu plus loin à droite se trouve la maison des Anderson, un couple d'octogénaires dont le souvenir t'est agréable. Tu es assez loin, mais tu vois que leur porte s'ouvre devant trois individus singuliers dont les déguisements assortis suscitent un trouble dérangeant. Ils sont extrêmement grands et longilignes. Ils entrent dans la maison.

Après ça, vous remarquez tous les deux l'arrivée de J.O., un terminale de votre lycée. Vous avez le choix de le connaître ou non.

J.O. Bière à la main, tu te fonds dans le décor. Tu remarques des gars et des filles avec qui tu vas au lycée, dont la grande-sœur de Cindy. Tu vois également que le vieux Simmons, qui habite directement à gauche au commencement de la rue, s'est déguisé en diable rouge et a aménagé sa baraque en maison des horreurs très clichée. Sa femme invite les passants derrière lui à venir y passer un moment. Des adultes y entrent aussi.


Au cours du prochain tour, vous devez vous rejoindre d'une manière ou d'une autre et aller quelque part.

Il se déroulera dans ce sens :
Lepzulnag, Redofre, Chikoun.



Lepzulnag

Pas d'Henry, mais une Cindy. Elle causera peut-être moins d'ennui, mais au moins elle est plus jolie. Et un J-O tiens. Jacky-Olaf comme j'aime l'appeler. Je ne lui ai jamais beaucoup parlé, mais bien que lui et moi soyons diamétralement différents, à la fois par notre look, notre façon de parler et même la musique qu'on écoute, j'ai toujours ressenti une affinité pour le bougre. Peut-être justement parce qu'il est différent.

Je vois la grande sœur de Cindy s'éloigner. Elle m'intimide sa grande sœur, quand je suis à côté d'elle je suis incapable de piper un mot. Je crois qu'elle me rappelle ma mère. Avec Cindy c'est plus cool, je me laisse aller sans problème. Elle me suit dans mes farces, et ça c'est inestimable.

Je me dirige vers elle en l'appelant, pas trop fort pour ne pas attirer sa sœur. « Cindy ! »

Je me demande si elle me reconnaîtra.


Redofre

Je regarde un moment en direction de chez les Anderson, le regard attiré par des silhouettes que je ne reconnais pas. Mais ça fait bien mode ou cinéma et malgré moi... je peux pas m'empêcher de regarder... Puis je vois un type du lycée, a priori il doit être dans la classe de ma soeur, et enfin une silhouette familière qui a l'air d'une sorcière s'apprêtant à faire un hold up, collant sur la tête, tout ce qu'il faut. Comme la chose se dirige vers moi, je m'éclipse dans la foule un moment, sors l'arme secrète. Un ressort en plastique couvert de papier toilette avec des naseaux bien poilus au bout, attaché à une ceinture. Ca, si ma soeur ou mes parents l'avaient analysé ça m'aurait coûté plus cher qu'une vidéo pour sortir. Je me la passe à la taille, et surprends la silhouette d'un "SNOOORRRT" en apparaissant devant. Le type de la classe de ma soeur m'aperçoit mais je réponds d'une langue tirée, concentrée sur ma victime: la sorcière cambriolage.


Chikoun

(♂ J.O. , 17 ans)


Arrivé dans la foule, je m'arrêtai un instant. Les yeux fermés, détendu, je profitais à travers mes paupières de la multitude de flammes et de loupiotes. Quand je les ouvrais à nouveau, les gamins batifolant partout créaient un spectacle qui m'arracha presque un sourire. Certains bondissaient derrière leurs parents, faisant semblant d'être effrayés ; d'autres plus âgés mettaient déjà à exécution les menaces de farces, lorsqu'ils n'aimaient pas les friandises données en offrande aux esprits. Tous dans l'innocence d'un rite transformé en festivité. Certains m’apercevaient, me tirant parfois la manche en quête de bonbons, moi qui n'étais pas déguisé ce soir. D'autres croisaient mon regard, osant parfois jusqu'à me tirer la langue avant de retourner à leurs occupations.

Nous étions venus ici autrefois, avec Jack. Nous avions même été de ces mômes qui promettent sorts et maléfices. La dernière fois, il s'était déguisé en vampire, moi en jeune fille zombie. Il en avait largement profité pour me mordre le cou.
Un gamin me bouscula, je clignai des yeux. Jack était parti. J'avançai entre les groupes de monstres et de créatures.

Dans mes déambulations, je croisais Mary. Un bonjour rapide, un sourire gêné : elle cherchait de l’œil sa sœur, Cindy je crois, et se souvenait très bien de Jack. Elle me fit promettre de dire à sa sœur de la rejoindre au plus vite ; j'acceptai, bien que m'occuper d'une énième môme ne m'enchantait pas plus que ça. À vrai dire je la trouvai rapidement, me tirant la langue avant de s'enfuir embêter un pauvre gars affublé en sorcière. Je posais une main sur sa tête, la maintenant en place, et glissait d'une voix blanche:


«Tu devrais fuir, petite Cindy. Mary est à tes trousses, et elle va t'étriper. Cache toi, cours, ou elle va te gronder.»


Je crois que c'était elle, je n'en sais rien et je m'en fous, pour tout dire. Je rigolais en partant en direction d'une autre attraction. La maison du vieux Simmons m'attirait particulièrement. Un petit tour en maison hantée, pour commencer cette longue nuit d'horreur. Je suivi un jeune homme d'environ mon âge et pénétrai entre les deux lourds voiles d'un rouge sanguin oppressant.


Compte utilisé par l'équipe rôliste.
  • 120 sujets
  • 105 réponses

Message posté le 20:29 - 5 nov. 2015

D.A.

Melrose, rue Slayton, 20h40.


Mick & Cindy. Vous vous êtes retrouvés et avez décidé de suivre J.O. pour échapper à la figure d'autorité fraternelle qui rôde dans l'allée principale.

Vous pénétrez tous dans la maison rouge.

J.O., tu ouvres la marche. Après les voiles faisant office de portes infernales, tu découvres sans trop de surprise que l'intérieur de la maison est décorée dans les mêmes tons criards : flammes rouges en papier devant l'aération, lampes chaudes, tentures assorties.
D'autres gens font le tour de la maison et tu suis naturellement le courant. Avant de passer le salon, tu remarques d'étranges lueurs qui scintillent à l'étage, plongé dans la pénombre. Cette partie de la maison ne sert pas à la visite. Le courant t'entraîne pour l'instant vers le jardin.

Mick. La femme de Simmons est bien plus jeune que son mari et flirte avec certains invités de votre âge. Dans le jardin, il y a de petites attractions pour enfant qui ont été installées, genre pêche aux bonbons. A vrai dire, tout ça est très décevant.

Cindy. Par-dessus la clôture blanche du jardin, tu as vue sur la maison des Anderson.
Après un moment, tu distingues les étranges individus de tout à l'heure en sortir et refermer la porte. Les gens autour ne semblent remarquer leur présence. Pourtant, ils sont si particuliers que c'en est étonnant.



Le prochain tour se déroulera en deux participations chacun.
Vous devrez y inclure du dialogue.


Dans ce sens :
Chikoun - Lepzulnag - Redofre




Chikoun

(♂ J.O. , 17 ans)


Les couloirs étaient relativement étroits, encombrés de décorations kitsch et de pièges en tous genre. Rien de bien méchant ; le garçon devant moi sursauta légèrement alors qu'une araignée lui tombait au visage. Classique.
Il avait l'air plutôt jeune. Il avait sûrement mon âge, mais ses traits doux et sa peau blanche le rajeunissaient. Je posai dans son dos une main sur le t-shirt qui lui descend sur l'épaule, l'empêchant de tomber. Il me rendit mon sourire ; il s'appellait Will', me dit-il. William Blake. Je répètai son nom, il sonnait bien sur ma langue.  

« Allez, suis-moi »

Je pris son bras et l'attirai dans la jardin. Ici aussi, la décoration était festive. Un épouvantail grimé en sorcière s'occupait de la gestion d'un stand de chamboule tout ; qui détruira Jack l'éventreur ? Je lui tournai autour, feignant une excitation enfantine, et lui lancai :

« Tu me gagnes un paquet de bonbons ? »

Will' me regardait étrangement mais s'empara d'une boule de chaussettes. Il avait l'air gentil. Mignon. Derrière lui, je pouvais voir que Cindy et le gars-sorcière m'avaient suivi ici. C'était donc impossible d'être tranquille avec mon joli inconnu ?




Lepzulnag

Le jardin m'ennuie et la maison est un véritable moulin à vent : tout le monde y rentre et sort comme si c'était chez lui. À mon tour je traverse les voiles et pénètre à l'intérieur. Il fait bien plus chaud, j'enlève le collant de mon visage pour mieux respirer.

L'agitation qui règne à l'intérieur me donne le sentiment d'être invisible. Je prends du temps pour apprécier la décoration. Le fouillis remue en moi un vieux vice de mon enfance, l'impérieux désir que le psychologue scolaire expliqua en un seul mot à mes parents : kleptomanie. Depuis, je me suis rendu compte de combien il avait tort ; je ne vole pas les objets, je déplace les choses. Une cuillère en argent qui se retrouve dans un pot de fleur. Une fleur fanée discrètement laissée dans un lave-vaisselle. Un vase en porcelaine (aux couleurs honnêtement repoussantes) qui échoue dans une poubelle. Voilà ce que j'appelle « mes farces ».

– Cette lampe a l'air de vous intéresser.

Je sursaute en tournant la tête vers Mrs. Simmons. Au-dessus d'une robe noire qui laisse apercevoir, selon son bon vouloir, l'affriolante nudité d'une cuisse, ses lèvres rouges esquissent une moue intriguée.

– Elle a une forme étonnante, me justifié-je.

Comme toujours lorsque je parle à une femme plus âgée que moi, je dois faire d'immenses efforts pour m'exprimer. Je suis presque paralysé. Mrs. Simmons caresse l'abat-jour d'une main lascive.

– Ah ? Pourtant je pensais que vous, les garçons, étiez habitués à ce genre de forme.

Me fait-elle du rentre-dedans ? S'amuse-t-elle à essayer de m'exciter ? Désolé Miss, je vous aime bien et vous avez l'air gentille, mais j'ai un véritable blocage envers les femmes de votre genre. Je suis si mal à l'aise que j'en transpire. J'aperçois Cindy en train de monter les escaliers ; c'est ma porte de sortie !

– Je vous laisse avec votre lampe, dis-je, je dois rejoindre une amie.


Redofre

J'arrive discrètement dans les dernières marches de l'étage et checke le palier d'un regard transversal, quand les marches grincent derrière moi. Je me retourne et le groin que je porte à la ceinture rebondit sur la poitrine de Mick. J'exhale un souffle court en le tirant vers moi et sur le palier puis chuchote:

- Mick, t'as été discret j'espère? personne monte ici, je veux pas être remarquée...

Puis je souris en coin un peu aguicheuse

- C'est mon déguisement de français qui te fait craquer?

Je pouffe brièvement.

- Plus sexy que la mère Simmons, avoue. Je sais pas si tu as remarqué mais il y avait des lueurs venant d'ici qui ressemblaient pas à la déco criarde du rez de chaussée. On explore? Oh !!! et puis, tu connais les Anderson? Le vieux couple trop sympa. J'aimerais bien passer les voir. On dirait qu'ils ont des invités pas du coin. C'est ptêtre genre des rock stars d'une partie cachée de leur famille, ou des explorateurs que le vieil Anderson gardait depuis ses années loin d'ici. Faudrait pas rater ça hein? Je propose on checke rapido ici puis on se barre si t'es ok. Ca serait bête de vivre ça toute seule.

Je tire doucement Mick par ses habits sombres vers une petite lucarne et regarde dehors, souriant en voyant le lycéen croisé plus tôt poser autour d'un jeune type. Si il est pas avec ma soeur c'est ptêtre qu'il est marrant après tout...


Compte utilisé par l'équipe rôliste.
  • 120 sujets
  • 105 réponses

Message posté le 20:38 - 5 nov. 2015

D.A.

Mick & Cindy.
Par chance, la mère Simmons est attirée au même moment à l'extérieur par son mari, qui l'appelle.
A l'étage, les chambres sont fermées. Vous constatez que les scintillements sont dus à un plafonnier de cristal, secoué par le vent qui s'engouffre de la fenêtre. Parfois, les choses ne se passent que dans notre tête.
Alors que vous observez le flirt de J.O. et l'autre ado par la lucarne, le portable de Mick vibre. A l'écran s'affiche :
Henry
Mes parents sont morts. J'ai besoin d'aide.



J.O. & Will (qui va probablement trouver incarnation plus tard en ma glorieuse personne)
Au même moment dans le jardin, tu finis par remarquer les grandes silhouettes étranges qui descendent l'allée principale. Tu vois M. Simmons qui appelle sa femme. Quand elle arrive près de lui, tu entends ceci :
"Je suis allé chez les Anderson pour leur ramener les lentilles du télescope, mais ils ne répondent pas. Pourtant il y a de la lumière."
Des souvenirs te reviennent. Bill & Maggie Anderson te donnaient des cours particuliers quand tu étais plus petit. Ils étaient professeurs d'astronomie, du moins c'est ce qu'ils te disaient. Tu n'y croyais qu'à moitié. Mais tu les connais assez pour savoir que ce n'est pas leur genre de ne pas répondre à la porte.


Continuez dans le même sens.


Chikoun

J.O.



Will n'avait pas réussi à me gagner quoique ce soit, mais je m'en moquais un peu. Qu'il ait essayé me faisait rire, et Mrs. Simmons lui avait quand même donné un petit paquet de bonbon, que nous partagions déjà en discutant. Je passais un bon début de soirée, tâchant d'oublier un peu la solitude en faisant mine de m'attacher à Will'. Et cela marchait plutôt pas mal, entre le bain de foule et son sourire charmant.

Nous avions fait, Will' et moi, le tour de la maison hantée. Jolie mais sans plus. Kitsch, très kitsch, c'en était même presque drôle. Nous repassions les lourdes tentures rouges lorsque j'entendis Mr. Simmons parler à son épouse de l'éventuelle disparition de Mr.&Mrs. Anderson. C'était étrange, qu'ils ne répondent pas ; bien que le couple ait souvent la tête dans les étoiles, à plusieurs titres, ils n'auraient raté Halloween et son lot de costumes d'extra-terrestres pour rien au monde. Un petit groupe, sous l'impulsion du couple Simmons, s'était déjà formé en direction de la maison des Anderson. Je n'osais toutefois pas penser à un quelconque malheur ayant pu leur arriver.

Je restais un moment sur le palier des Simmons, observant avec intrigue les créatures qui descendaient l'allée principale. Will' et moi ne fument pas longs à nous décider : nous allions suivre ces silhouettes. Tout dans leur apparence et leur démarche promettais d'être intéressant, en cette nuit d'Halloween.
Cette petite chasse avec mon compagnon d'aventure me rappelait celles que nous faisons plus jeunes avec Jack.


Lepzulnag

Je reste un instant étourdi par le message qu'Henry vient de m'envoyer. Mon visage se recompose finalement en un sourire qui vient remplacer mon trouble : le bonhomme essaie de me jouer un mauvais tour ! Il tente de m'attirer chez lui en me faisant peur. Il doit déjà avoir préparé une réception spéciale.

Cependant, une part de moi doute. Je le connais, ce n'est pas son genre d'humour. Mais comment ses parents pourraient être morts tous les deux en même temps ? Quel genre d'accident aurait pu leur arriver ?

Je montre le message à Cindy : « Regarde ce que je viens de recevoir ».

J'attends sa réaction avec un sourire mi-figue mi-raisin. Dans tous les cas il n'y a qu'une seule chose à faire : aller lui rendre visite.


Redofre

Je lis le SMS d'Henry et hésite quant à l'expression à tirer, surtout déçue de ne pas pouvoir aller chez les Anderson. Déception de courte durée en voyant le groupe de gens qui prend la direction de leur résidence. Je suis Mick à l'extérieur, parcourant la foule du regard, mais ne vois rien qui m'interpelle. On décide donc de prendre la direction de chez Henry.

Il sera toujours temps de regagner la foule par la suite.


Compte utilisé par l'équipe rôliste.
  • 120 sujets
  • 105 réponses

Message posté le 20:58 - 5 nov. 2015

D.A.

Melrose, 21h20.


Mick & Cindy. La maison d'Henry se situe dans le centre-ville (à 15 minutes de Slayton), entre une épicerie, l'entrée de la piscine municipale et du Musée d'histoire de la ville. Vous avez couru et arrivez donc vite à destination. Au dessus de vos têtes, accrochée entre deux poteaux téléphoniques s'étend une banderole disant : « Venez fêter Halloween à Slayton, Melrose ! » C'est à croire que tout le monde est parti là-bas. Le centre-ville est curieusement désert.
La maison d'Henry est grande mais peu décorée pour l'occasion. Vous savez que son père est le conservateur du Musée, un homme guindé et autoritaire qui n'a que peu d'empathie pour ces célébrations ridicules. Il y a cependant de la lumière au-dessus de la porte d'entrée. Sinon, c'est le silence complet.


Will & J.O. Quinze minutes que vous suivez ces individus étranges. Vous avez traversé la foule qui hantait la rue Slayton pour prendre les routes plus dégagées et les suivre à bonne distance. A plusieurs reprises vous avez cru les perdre. Vous avez constaté qu'ils transportaient des choses avec eux, des objets impossibles à identifier à cette distance. Vous avez constaté qu'ils portaient des sortes de combinaisons, mais que la tête était dégagée. Vous avez constaté qu'ils avaient tout trois les cheveux longs et noirs. A aucun moment ils ne se sont retournés. Ils sont comme vous aviez cru les voir dans la grande rue, dépassant les deux mètres et tout en longueur. Leur vue est pénible. Comment ont-ils réussi à produire cet effet avec leurs costumes ?
Maintenant, vous êtes dans le centre-ville et vous les voyez entrer dans le Musée d'Histoire de la ville. A priori, ils ne vous ont pas vus. Mais à force de les suivre et de les observer, un malaise diffus s'est répandu en vous.


Décrivez le cheminement qui vous a amené ici et ce que vous choisissez de faire.


Le prochain tour de jeu est dans ce sens :
Redofre - Lepzulnag - Will (moi) - Chikoun


Redofre

Je jette un regard au bâtiment du musée qui m'a toujours paru assez mystérieux et angoissant, puis à la piscine, bien plus festive comme vision. Mon corps réagit à l'eau comme à un fluide mutagène extra actif. Je me transforme assez vite. Je mute en général en quelques secondes (parfois quelques minutes) en créature aquatique. Ca se voit pas forcément sinon que je ne mets plus les pieds au sol et me mets à bouger, plonger, cracher de l'eau par simple jeu... J'ai peut être cette tendance à l'hyperactivité en surface mais jamais à ce point.

Dans tous les cas cette pensée chimiquement active ne nous aide pas pour Henry et la course n'a pas été rassurante en soi. On frappe deux coups assez forts sur la porte d'entrée, une certaine appréhension et frayeur au coeur, décidés à rentrer si personne ne répond.


Lepzulnag

Je profite du trajet pour tenter de me rassurer. À côté de moi Cindy semble pensive, sûrement plongée dans un de ses délires invraisemblables que je ne cherche même plus à comprendre. Au moins elle semble sereine.

Il y a de moins en moins de monde dans les rues tandis que nous approchons du centre-ville. Le silence qui règne contraste avec l'effervescente agitation de Slayton. Dans l'allée de la maison de Henry, le son des graviers qui crissent sous nos pas est presque assourdissant.

Cindy frappe deux coups à la porte. Pas de réponse. Tant pis, j'appuie tout de même sur la poignée. Je dois savoir ce qui se passe.


D.A.

Will, 16 ans.

Je prends garde à ne pas faire de bruit avec le paquet de bonbon que me tend J.O. J'aime bien ce nom, il pourrait se cacher n'importe quoi derrière. Il ne m'a pas dit à quoi ces initiales correspondaient.
Je n'avais pas prévu de trouver de la compagnie ce soir. Steven et Abe avaient prévu d'envelopper la maison de M. Evers de papier et m'ont plus ou moins fait sortir de mon trou. J'avais prévu de rêvasser sur mon lit avec un paquet de cigarettes, me refaire la mèche rouge qui commençait à se délaver parmi mes cheveux noirs, peut-être me tatouer cette ellipse sur la hanche que je voulais depuis un moment. Abe m'avait montré comment faire avec une aiguille il y a deux jours.
J.O. est un type mystérieux. Il ne parle pas beaucoup et semble constamment plongé dans ses pensées. Mais quand il se tourne vers moi, son regard me laisse penser qu'il va se passer quelque chose ce soir. Il est aussi jeune que moi mais quelque chose en lui m'évoque une sorte de vieillissement accéléré. C'est difficile à décrire. Tout ce que je sais, c'est que quelque chose en moi se remue quand je vois sa mâchoire s'activer quand il déglutit et mâche un de ces bonbons acidulés.

Je jette un œil vers l'avant, où les trois types ont presque disparu de notre champs de vision sur la route de campagne. Ce n'est pas l'endroit idéal où suivre quelqu'un. J.O. et moi pressons l'allure d'un regard entendu. On réalise vite qu'ils vont vers le centre-ville. Je ne sais pas pourquoi, mais ce qui m'amusait au départ et me permettait de me rapprocher de mon nouveau compagnon de jeu me provoque maintenant une sorte de gêne à l'estomac. La vue de ces types me dérange.


Chikoun

J.O.


La fatigue et l'excitation me donnaient par moment l'impression que les lampadaires clignotaient sur notre chemin. Ou plus exactement, sur leur chemin. Une sorte de vibration dans la lumière qui rendait cette poursuite dérangeante.
Les décorations festives s'étaient peu à peu espacées ; nous quittions les quartiers résidentiels où la fête battait son plein pour nous diriger vers le centre-ville, plus calme.
Je saisi soudain le bras de Will et nous arrêtai. Les trois types au loin s'étaient eux aussi arrêtés, devant un bâtiment. Une pause, et les silhouettes avaient déjà disparu derrière les larges portes du Musée d'Histoire de la ville. Que pouvaient-ils bien faire au musée en pleine nuit d'Halloween ? Ces types semblaient de plus en plus étranges.

Après un moment d'attente où se mêlait dans nos regards crainte et excitation, sans qu'un seul mot ne soit prononcé, nous nous dirigeâmes vers les lourds battants clos. À l'intérieur, pas une lumière. Cependant, les instants passés loin de notre vue avaient fait se dissiper peu à peu la sensation de malaise qui nous avait pris tous les deux au ventre.
Mu par une folle envie d'impatience, j'embrassai mon compagnon. Le goût acidulé des bonbons et de ses lèvres me restaient encore alors que nos mains poussaient déjà le battant avec la plus infinie précaution.


Compte utilisé par l'équipe rôliste.
  • 120 sujets
  • 105 réponses

Message posté le 21:00 - 5 nov. 2015

D.A.

Melrose, 21h22.


Mick & Cindy.
La porte s'ouvre sans opposer de résistance. Silence complet. Les lumières sont cependant allumées partout au rez-de-chaussée. Les escaliers montent juste à gauche vers l'étage, le salon est à droite du hall d'entrée. Au fond, il y a l'entrée de la cuisine. Un lustre chic pend du plafond. Sa lumière détend l'atmosphère. Où allez-vous ?


Si vous restez ensemble, une seule réponse commune suffit.


Lepzulnag

Étrangement, l'absence de bruit me rassure. Si ses parents étaient vraiment morts, il y aurait de l'agitation, des pleurs, des ambulances ou des pompiers. La porte ouverte et les lumières allumés sont la preuve qu'Henri nous a préparé notre arrivée.

Je me tourne vers Cindy et place un index sur mes lèvres.

- Essayons de le surprendre, chuchoté-je.

Je lui montre la cuisine tandis que je me dirige à pas feutrés vers l'escalier, longeant les murs.


Compte utilisé par l'équipe rôliste.
  • 120 sujets
  • 105 réponses

Message posté le 11:04 - 6 nov. 2015

D.A.


Melrose, 21h24.


Cindy
La cuisine est déserte. Tout est rangé à sa place, du moins il te semble. Sur le comptoir se trouve le courrier du jour. En revanche, il y a un désordre dans les clés de la maison qui pendent au mur à côté du vaisselier en chêne. Celles du Musée d'en face ont disparu.

Mick
Tu montes les escaliers en veillant à ne pas faire trop de bruit. Le pallier du premier étage est désert. Il y a toujours ce même silence qui pèse. C'est étrange, parce que les parents d'Henry ne sont pas vraiment du genre à participer à ce genre de farces puériles. Il y a deux portes : l'une est la chambre d'Henry et de son petit-frère de dix ans, Harry, l'autre celle de ses parents. Celle d'Henry est ouverte.

Alors que tu passes devant, tu aperçois soudain son corps étendu en travers du sol. Son portable est détruit à côté de sa tête. Il a un trou béant au niveau de la poitrine. Il halète faiblement en regardant vers la fenêtre, couvert de larges tâches rouges. Ce n'est définitivement pas une blague.


Dans l'ordre :
Lepzulnag - Redofre


Lepzulnag

Un long frisson douloureux me traverse l'échine lorsque j'aperçois le cadavre de mon ami. Le ventre noué, je m'approche de quelques pas. La blessure dans sa poitrine est énorme ; quel genre d'arme aurait pu le transpercer ainsi ?

Rapidement, l'intense désespoir que me cause la mort d'Henry se fait écraser par une sensation plus imposante encore : la peur de subir le même sort que lui. « Cindy... » murmuré-je. Je tente de l'appeler plus fort : « Cindy ! », mais ce n'est qu'un timide chuchotis qui s'échappe de mes lèvres. Je suis terrifié à l'idée qu'en étant trop bruyant, je fasse apparaître ce qui a tué Henry.

Je sors de la chambre à reculons, fixant la fenêtre comme si quelque chose pouvait en surgir n'importe quand.

Dans le couloir, je reprends mon souffle. Je dois prendre une décision. Avant tout, il faut que je sache ce qui se passe. Ne pas comprendre est insupportable. Prenant mon courage à deux mains, j'ouvre le plus doucement possible la porte de la chambre des parents.


Redofre

Ne trouvant rien à la cuisine, et après avoir choppé un soda au frigidaire, ayant la flemme de chercher plus de choses, je regarde le panneau de clés. On dirait qu'il y a eu de la précipitation juste là, et un trousseau a disparu. Je me dis donc qu'en fait les parents d'Henry sont partis et qu'il nous a préparé une farce. Je remets donc bien en place mon groin pénien, et m'approche doucement du salon pour jeter un coup d'oeil rapide. Puis j'attaque la montée des marches de l'escalier avec des pas lourds et bruyants, et des "snorrt snorrt' de cochon bien lugubres et angoissants. Je vais graver dans la rétine d'Henry la vision la plus Bizarre et grotesque qu'il ait jamais eue... Et puis je me promets de lui piquer des bonbons, ça sera sa farce pour nous avoir fait venir jusqu'ici en mode angoissés. hihihi...


Compte utilisé par l'équipe rôliste.
  • 16 sujets
  • 255 réponses

Message posté le 11:13 - 7 nov. 2015


Melrose, maison des parents d'Henry, 21h29.

Mick, la chambre des parents d'Henry est propette, parfaitement rangée. Le lit est fait. Personne n'est venu ici aujourd'hui. Alors où sont-ils ? Qu'est ce qui a bien pu se passer ?
Alors que Cindy parvient au premier avec l'intention de propager les rires avec sa petite blague, vous entendez l'un et l'autre Henry tousser faiblement. Il vous appelle depuis sa chambre.

Cindy, tu découvres ce qui s'est passé. Mick, tu as l'occasion de voir qu'Henry cherche à dire quelque chose.


Note : La chronologie est un peu embrouillée sur la fin,
mais Will & J.O. sont presque au niveau de la rue à ce moment-là.


  • 14 sujets
  • 296 réponses

Message posté le 12:37 - 8 nov. 2015

En arrivant sur le palier j'arrête un instant mes grognements porcins en entendant une sorte de grattement soufflé et ... gargouillant? comme une petite toux étrange. Il y a 2 portes ouvertes et ça vient de la chambre d'Henry... Il doit rigoler en fait. Je reprends mes grognements de plus belle en entrant dans sa chambre d'un pas brutal. Et je le vois par terre, le torse ouvert... Un moment je suis pétrifiée et sens mes jambes devenir coton pendant qu'une sensation glaciale prend tout mon corps du bassin vers la tête, m'empêchant de bouger. Une faiblesse dans le bras gauche. Et puis je me reprends. Le déguisement est fichtrement bien fait. J'ai failli y croire. Et je sens Mick qui me pousse et apparait à côté de moi.

  • 14 sujets
  • 227 réponses

Message posté le 14:01 - 8 nov. 2015

Poussant Cindy comme un malotru, je me précipite vers notre ami.

- Henry ? Tu es vivant ? Henry, dis-moi ce qui se passe ! Où sont tes parents ?

  • 16 sujets
  • 255 réponses

Message posté le 15:23 - 8 nov. 2015


La mare de sang qui coule sous lui est délirante. Le trou dans sa poitrine est gigantesque. Il aimerait parler, mais sa bouche n'arrête pas de trembler.

« Riencompris [...] venus [...] morts [...] sont'bas [...] énormes [...]
prislesob [...] objetset [...] Mu [...] Musée [...] »

Ce sont ses derniers mots. Il expire en fixant la fenêtre ouverte.

J.O. et Will arrivent près du Musée à ce moment. On le voit très bien depuis cette même fenêtre.

Quand vous redescendrez du premier, une flaque rouge aura commencé à passer sous les portes menant au salon.


Au cours du prochain tour, vous devrez exprimer ce que ressentent vos deux personnages et agir en conséquence.

Dans ce sens :
Redofre - Lepzulnag / Will - J.O.



  • 14 sujets
  • 296 réponses

Message posté le 16:23 - 8 nov. 2015

Hm. Cette fois le "dernier soupir" semble très réaliste. La gangue de froid m'a reprise, le coton autour des jambes, le trou dans le temps comme si l'espace temps s'était creusé partout autour de mon corps, sur la limite même de ma peau, m'éloignant du monde. Comment dire... perdue dans le vide éternel. J'ai bien essayé de relever la main vers Mick, mais je ne sais pas. Ca a pris des heures. Ou alors il était trop loin. J'ai essayé de le regarder, et c'est là que je suis tombée je crois. En voyant son visage. C'était tellement loin que je crois que je ne voyais même plus clairement ses traits, et pourtant je ne l'oublierai jamais, ce visage, je crois. Et je suis tombée, infiniment longtemps. J'étais presque bien en fait. Ca faisait du bien, de tomber, c'était rassurant. En position foetale, comme un bébé, de longues minutes.
Ou pas. J'ai senti Mick se tourner vers moi et me dire un truc... Je le voyais se rapprocher, d'infiniment loin. Les ganglions de ma gorge semblaient se désenfler, la gangue de froid se dessérer. Et puis j'ai commencé à entendre ce qu'il dit: "Cindy". Je suis sur les fesses. Ptêtre pas encore totalement "de retour".

C'est presque charmant de penser à moi dans un moment pareil. Mais je commence plutôt à ramper en arrière, pour sortir de la chambre, et j'ai la nausée, mais j'atteins les marches avant le vomi de soda. Le soda reste dans mon estomac, ça fait presque mal d'ailleurs, et je descends les premières marches à 4 pattes. Je regarde vers le salon. Je crois que je vois encore du sang. Ca doit être imprimé dans ma rétine. Surement.

  • 14 sujets
  • 227 réponses

Message posté le 18:58 - 8 nov. 2015

Henry... Oh, Henry ! L'entendre parler ne fait que raviver la douleur de la perte. Je ferme les yeux m'aider à me concentrer, à gérer mes sentiments. Le son de son rire me revient. C'est ça qui me rend le plus triste finalement : ne plus l'entendre rigoler. Plus jamais. Je suis quelqu'un qui ne pleure pas, même dans les pires situations ; mais il faut croire que je n'avais encore jamais vécu ce genre de situations. À travers mes paupières, une larme perce.

Quand je les rouvre, mon deuil est fait. Henry est mort, à présent il faut penser à nous. Cindy est allongée en position fœtale à côté. Elle a l'air encore plus affectée que moi. J'essaie de la consoler, de lui dire qu'il faut s'en aller, appeler du secours.

Elle semble à peine m'écouter, la pauvre est vraiment en état de choc. Je lui caresse les cheveux en répétant en boucle : "Chhhht, Cindy. Ça va aller. Je suis là, calme-toi."

Elle semble se détendre un peu, puis se met à ramper en arrière. Je la laisse seule un instant pendant que je me rappelle ce qu'Henry nous a dit.

"Venus. Morts. Sont en bas. Énormes. Pris les objets et Musée."

Ça ne nous aide pas beaucoup. Pour le moment, il faut que j'appelle les policiers et ma mère. Puis on rejoindra d'autres personnes ; l'union fait la force, et ici je me sens en danger.

J'appelle ma mère d'abord.

  • 16 sujets
  • 255 réponses

Message posté le 20:16 - 8 nov. 2015


Will, 16 ans.

Je m'écarte des lèvres de J.O., le souffle court. Je dois avoir un sacré sourire sur la tronche. Il sait ce qu'il veut !
On s'apprête à pousser les portes, complices du même crime. La sensation de partage dans l'interdit est délicieuse, mais l'ombre d'une hésitation me saisit au même moment. Je stoppe J.O. sans m'en rendre compte. J'ai cru entendre un bruit dans la rue.

Je regarde brièvement la maison d'en face. Une lumière douce filtre à travers les rideaux blancs. Il y a un truc qui cloche dans ce tableau. Mon front s'est plissé en le réalisant. Je suis tellement excité à l'idée de suivre ces grands mecs et de découvrir ce qu'ils fichent à l'intérieur de ce Musée... presque assez pour me foutre de ce que je crois discerner.

— Attends, dis-je à J.O. Je passe un doigt sur sa joue tout en continuant de regarder de l'autre côté de la rue. Il y a un truc bizarre là-bas.

Je quitte le perron du Musée (d'ailleurs, pourquoi n'est-il pas fermé à cette heure ?) et traverse la rue pour rejoindre le trottoir opposé. Là, je distingue plus nettement l'anomalie qui m'a attirée. Il y a des traces rouges contre la vitre.

Ils ont vraiment mis le paquet là-dedans.


  • 87 sujets
  • 565 réponses

Message posté le 23:07 - 8 nov. 2015

J.O.

Les rues sont décidément étrangement déserte, et une maison pareillement décorée si loin du centre névralgique de la fête paraît presque... déplacée. D'autant qu'il n'y a aucune excentricité dehors, outre ces marques lugubres sur la fenêtre.
Je passe une main dans le dos de Will. Frissonne-t-il à cause de cette présence sur ses reins, ou à la vue des traces sur les vitres ?

— Tu crois que ca vaut le coup d'aller jeter un coup d’œil, Will ?

La question est presque rhétorique, et nous nous y dirigeons sans une réponse de sa part.
J'ai une sorte de mauvais pressentiment, ou plutôt un rappel du fond de ma mémoire. Jack. Rien à voir avec une quelconque culpabilité, il aurait sûrement aimé Will autant que moi. Mais cette sensation de mort, avant même de la voir apparaître, comme il y a deux ans lorsque je l'avais découvert.

Je réprime un tremblement, cette soirée est décidément étrange.

^