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Message posté le 15:41 - 13 janv. 2019

Oulà cela fait très longtemps cette nouvelle !
Oui il s'agissait d'une passe dans une maison close, le client étant un habitué perdant la mémoire, ce qui fait qu'à chaque fois il oubliait plus ou moins le fonctionnement du lieu (j'ai essayé de souligner ce fait à plusieurs reprises).
On lui propose soit une personne complètement organique (c'est à dire non retouchée par la chirurgie), et par extension une relation plus personnelle, plus authentique avec la prestataire, ou un modèle retouché par la chirurgie (donc plus conforme à des critères esthétiques), mais du coup avec une relation plus superficielle, davantage tourné vers la performance.
Merci de ton retour.

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Message posté le 12:58 - 20 janv. 2019

J'ai énormément de retard.

Semaine 38 : petit texte sympathique, la chute est rigolote. J'ai relevé une faute embêtante "ils semblaient souffrir le vent piquant", à mon avis, c'est "ils semblaient souffrir du vent piquant.

Semaine 39 : si on comprend très vite où l'on se trouve, la fin laisse sur sa faim... Il me faut une suite !

Semaine 40 : triste et flippant. Bonne chute.

Semaine 41 : j'ai beaucoup aimé tout le texte. La fin me laisse perplexe. Je suppose que c'est voulu, mais là encore, j'adorerai une suite pour avoir le fin mot de l'histoire.

Je continuerai plus tard :)

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Message posté le 10:27 - 22 janv. 2019

C'est rare mais je suis passée par le pôle litté, j'ai vu de la lumière et on m'a parlé de café y'a pas longtemps...

J'ai lu la semaine 45 : Sentiment.

J'dois dire que j'aimerai pas être cette femme. J'aime pas le matin, vraiment pas, mais quand même pas au point que ce soit mon plus gros désespoir (encore que là ca serait une chance) mais c'est triste si la seule chose qui la sort de sa léthargie, c'est la faim. Elle est pas loin de rechercher le sommeil éternel.
Donc si c'est le sentiment recherché, c'est réussi. Si c'était la violence du réveil, les sentiments peuvent être forts et violents, mais passent ensuite dans l'activité de la journée.

J'ai eu quelques problème de rythme sur la première moitié du texte, voire les citations ci-après, m'obligeant parfois à relire. Par contre, après le trajet, ca coule tout seul !


Voici quelques commentaires, j'en fais pas souvent, tu vas comprendre pourquoi ...


L’odeur de celui que j’aime dans les draps, la chaleur irradiante de la couverture, les personnages dans le rêve, ils me parlent, me retiennent.


Le fait de revenir à un "ils", cela donne l'impression d'une nouvelle phrase. Du coup j'ai du relire la phrase car ça a cassé le rythme. Soit remplacé par "qui'si tu souhaites une phrase longue, ou un point après couverture.

L’impression de n’avoir pas, pas assez dormi,

Je sais pas si c'est un effet recherché ou s'il manque un mot. Si c'est un effet, je trouve que la formule ne fonctionne pas (sur moi en tout cas), j'ai vraiment l'impression d'u oubli et mon cerveau bloque sur la lecture à chaque fois.

Mon ventre se serre, ma tête tourne : être éveillé est insupportable et pourtant, la frustration grandissante m’empêche de me rendormir.


A mon avis, un point après "tourne" au lieu des deux points,servirait davantage ton histoire.

Pris au piège dans ma propre machination, l’action la plus utile est sans doute de me lever et de remplir l’obligation pour laquelle le réveil a sonné.
Le sol glacé, le corps courbaturé. La sensation est si atroce que la rupture est inévitable : me détacher de ma prison de chair et me laisser aller à la rêverie tandis que les gestes du quotidien sont accomplis machinalement. Envie de rien, rien du tout.


J'ai pas bien compris la référence à machination au départ, donc j'ai relu le paragraphe. Ca ne semble pas explicite mais je me suis dit "ok pourquoi pas". Mais du coup on est sur un vocabulaire particulier et retrouver "machinalement" la phrase suivante fait un peu répétition. Mais je pousse peut etre un peu trop, c'est peut être oi qui ai un problème avec cette sonorité XD. Mais du coup je me demande si tu as la volonté d'introduire le champ lexical de la machine ?

Les cahots du trajet me bercent, me laissant croire que je pourrais me rendormir. Me laisser bercer en égrenant toute pensée superflue. Avoir bien chaud. Comprendre que le sommeil ne reviendra pas mais profiter tout de même de la léthargie heureuse.

Ca manque ici vraiment d'indices de localisation. C'est assez difficile de se positionner.
Je m'explique, quand je lis, je visualise (en flou certes, mais quand même). Du coup, en gros, dans le paragraphe d'avant je suis chez moi, encore dans un univers qui reste chaleureux et intime car chez moi!!, donc même si c'est froid et brutal par rapport au lit chaud et douillet, c'est beaucoup moins violent que le monde extérieur qui est alors une véritable agression : la température, les passant, le stress et la vigilance de la route ...

Donc là j'étais tranquillement chez moi à pester du réveil en essayant de me réveiller et le paragraphe suivant je suis sur la route mais personne ne m'a prévenu du changement de décors. Du coup rétro-pédalage, les techniciens changent le décors, on appelle les figurants pour faire la foule...

Le problème, c'est que tout ce changement, ca a cassé mon rythme de lecture donc je recommence.


BON IL EST OU MON CAFE !!!


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Message posté le 11:54 - 22 janv. 2019

Semaine 42 : bon, j'ai toujours un peu de mal avec la poésie, cependant ça passe. On comprend l'histoire et la chute est cohérente.

Semaine 43 : celui-ci m'a laissée de marbre. Le monologue, bof, et ça manque de punch à mon goût. Pourtant, j'aime bien les yaourts natures ^^

Semaine 44 : celui-ci m'a bien plu. Le style correspondait bien à l'histoire. Juste, attention à la concordance des temps; Tu commences ton texte au présent puis tu passes au passé au moment de l'action. Il faut rester soit dans l'un soit dans l'autre.

Semaine 45 : je relève les 2 mêmes problèmes que Méli, à savoir "ils me parlent" et "n'avoir pas, pas assez". Le reste ne m'a pas gênée personnellement. Je me retrouve assez dans le personnage, je ne suis pas du matin, même si pour ma part la faim ne me permet pas de m'éveiller véritablement. Il n'y a que le temps qui peut accomplir ce miracle (et les enfants, mais c'est autre chose).

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Message posté le 12:37 - 23 janv. 2019

Semaine 46 : pas mal. Je suis simplement gênée par la contradiction si rapide entre le fait de dire que s'il doit bouger, être touché... il va s'effondrer et dans la seconde qui suit il se passe exactement ça, une rupture dans son immobilité et pourtant c'est la détente.
Alors je suis d'accord que c'est vraiment ce qui se passe, c'est l’enchaînement des deux qui me perturbe.

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Message posté le 11:11 - 25 janv. 2019

Je vais prendre tes textes un peu dans le désordre (ou du moins en sens inverse), vu que je commencer mon projet Bradbury cette semaine (pas envie que ma vision d'un thème vienne se frotter aux tiennes, ce serait dommage)...

Du coup :

46 : J'aime bien, la comparaison entre l'orchestre et le rythme interne de l'individu est plutôt chouette. J'entends la critique de Grendelor, peut-être qu'en point de vue interne tu n'aurais pas eu ce problème, le point de vue étant forcément "faussé" entre les grandes angoisses du personnage et la réalité (sa capacité, sommes toutes, à bouger).
En revanche, si j'avais été toi, j'en aurais profité pour continuer à approfondir la comparaison sur le corps ; visiblement il est dans un atelier (j'imaginais un garage), donc entouré de rouages, d'outils... Bref, tout ce dont est AUSSI fait le corps. Et là ça aurait pu être amusant de rebondir et te relançant dans une comparaison entre ses émotions, son corps, et la mécanique ambiante. Finalement, les rouages étaient bien huilées, puisque tout lui revient et qu'il se retrouve bel et bien à sa place.


Le dynamisme est la première nécessité : un style doit être vivant - Nietzsche
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Message posté le 12:00 - 28 janv. 2019

semaine 46 : Vertige

J'ai tellement aimé le premier paragraphe de ton récit que j'aurais aimé que toute la description du malaise et du vertige ne soit qu'une musique où les sensations et les dysharmonies auraient composé la partition. Mais tu n'as pas fait ce choix. Quel dommage !
Ceci dit l'instant d'attente intérieur est très bien rendu.

(Un petit reproche sur le début du deuxième paragraphe où tu utilises trois fois le verbe être en moins de deux lignes alors que par ailleurs ton langage est plutôt riche)


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Message posté le 16:04 - 28 janv. 2019

Je n'ai pas encore le talent de faire de la musique avec mes mots, mais j'y travaille :)

Concernant le second paragraphe, tu parles bien de celui qui commence par "Aujourd’hui, son cœur est lourd" ?

J'ai repris les principales remarques que l'on m'a faite dans ce sujet et j'ai modifié certains textes en conséquence.

Merci pour ton retour !

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Message posté le 12:47 - 3 févr. 2019

1 : La Pluie
Un texte léger qui finit avec une jolie pointe de glauque. J'ai pas tellement de choses à redire, c'est un premier texte qui en fait pas des caisses, c'est chouette :).

2 : Un choix décisif
Tu flirte avec la poésie sans vraiment y tomber, j'aime beaucoup. Cela dit, je crois que c'est un peu ta signature de manière générale. Le récit me fait penser à un évènement tout à fait "banal", qu'on vie très facilement dans les transports en commun. Ils ont ce petit "truc", les transports en commun.

45 : Sentiments
J'ai beaucoup ri ! La chute fait du bien et est, sinon amusante, d'une justesse à toute épreuve pour qui a vécu ces longues matinées durant les études, ces matinées fatigantes sinon chiantes qui pour qui le réveil se fait réellement avec les copains autours du repas ?
Il fallait oser alourdir autant le réveil banal d'un étudiant, ça marche étonnamment bien.


Le dynamisme est la première nécessité : un style doit être vivant - Nietzsche
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Message posté le 13:26 - 13 févr. 2019

48 : j'aime beaucoup la sensibilité et le justesse avec laquelle tu racontes ce récit. Moi qui suis en pleine découverte de l'Assassin Royale, j'y reconnais l'état d'esprit des premiers chapitres avec ce malheureux Fouinot.
Néanmoins, grande est la frustration lorsqu'on devine à la fin qu'il ne s'agissait que d'une entrée pour un récit et des péripéties bien plus grandes. C'est assez rare pour être notifié : je veux la suite !

En revanche, je me questionne sur cette phrase :

J’étais trop jeune à l’époque pour m’en repentir une fois adulte.


Je vois très bien ce que tu voulais dire mais à la première lecture, j'ai lu que le personnage était trop jeune pour s'en repentir lorsqu'il sera adulte (donc pas de regrets). A la seconde qu'il était trop jeune et s'en repentit une fois adulte (bonne version ?), mais du coup je trouve ça un peu flou.

Bon, je pinaille histoire d'apporter quelques critiques constructives autrement qu'en te lançant des fleurs hein :P !


Le dynamisme est la première nécessité : un style doit être vivant - Nietzsche
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Message posté le 01:02 - 21 févr. 2019

Bonsoir (ou plutôt nuit !)

Je commence tout juste la lecture de tes textes, pour l'instant je ne me suis attaquée qu'au premier mais j'aime beaucoup ! La rythmique des phrases est top et c'est assez poétique ! J'ai hâte d'en découvrir plus !

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Message posté le 16:10 - 18 mars 2019

Semaines 49 et 50 : Héritage (parties 2 et 3) :

Je réponds à l'ensemble de l’œuvre à travers les trois parties. Si la première m'avait emballé de bout à bout et que tu renoues avec un texte plus fluide, précieux, sensible, dans la troisième partie, je trouve que la seconde se perd en péripéties et en phrases trop lourdes. En tant que lecteur, je veux en savoir plus sur la rencontre avec cette femme, ses dérapages, les péripéties qui y sont liées. Tu envoies des pans entiers de l'histoire de ton personnage en quelques lignes.
En fait, tu prends tout le temps de conter le passé de ton personnage principal mais pas son présent. C'est dommage ! Par contre, les parties où tu contes son passé et ses états d'âmes, ça me plaît toujours autant et je trouve ça passionnant.


Semaine 51 : Mort

Ahah, c'était très amusant à lire ! Hâte de voir si une suite il y a.


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Message posté le 23:58 - 19 mars 2019

Semaine 47 : Araignée (je ne prends pas du tout tes écrits dans l'ordre !)

J'ai ... A-DO-RE ! J'aime le vocabulaire que tu utilises pour décrire le lieu, je visualisais parfaitement les choses ! Et ce personnage complètement fou qui me fait penser à celui de Bram Stocker dans Dracula et dont j'ai oublié le nom ! C'était franchement agréable à lire, j'ai vraiment beaucoup aimé !

Semaines 48/49/50 :

J'ai eu envie de pleurer pour cette première partie ! En fait non, j'ai pleuré ! C'est prenant, malgré cette phrase qu'a également relevé Caracole (j'en comprends l'idée, mais la formulation est étrange, je ne saurais trop dire pourquoi). Chapeau !
En ce qui concerne la deuxième partie on comprend bien le mal-être du personnage, mais j'ai été moins saisie que sur le premier texte de cette trilogie. Peut-être est-ce parce que j'ai besoin d'avoir un exemple concret, une action (même un tout petit rien) pour mettre en lien ce qui se passe dans l'espace, le corps et dans l'esprit de ton personnage, car les exemples restent évasifs et je ne parviens pas à me mettre à sa place (mais, à la façon dont tu décris tout ça, je ne suis pas certaine de vouloir l'être d'ailleurs !). Ca se décante quand tu arrives sur le passage dans la rue, où ça y est, j'arrive à me projeter (mais, je pense surtout que ça vient de mon mode de lecture/réflexion, et pas forcément de ton texte si jusqu'ici je n'y parvenais pas) ... dans quelque chose de vraiment sordide que tu arrives bien à retranscrire.
Pour le troisième texte : j'adore la métaphore filée du navire ! C'est une très belle image ! De manière générale, ce texte est d'ailleurs assez imagé, ce qui est plutôt chouette.

Semaine 51 : Mort : Une histoire de zombie donc ! C'était amusant de voir ce genre d'histoire du point de vue du monstre ! J'espère qu'il y aura une suite !

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Message posté le 16:15 - 17 avr. 2019

Semaine 52 : Fuite

J'ai passé une bonne lecture, les métaphores, comme toujours chez toi, sont pertinentes et poétiques. Elles prennent parfois le pas sur le reste, au risque de nous perdre, mais tu arrives toujours à retomber sur tes pattes en douceur.


Semaine 53 : Champagne

Nostaldoux, c'est un peu le mot qui me vient à l'esprit à lisant ce texte-ci. Il s'y passe peu de choses, on s'y construit petit à petit. C'est chouette.


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