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25 sept. 2016 - 20:24

Travaux en cours



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L]

25 Juin 2009.

Michael Jackson est retrouvé mort dans son lit après une ingestion de médicament à haute dose. Le monde entier est sous le choc, tous pleure le roi de la pop. Et plus encore Peter Morson, fan parmi les fans, groupie de la première heure. Il lui est impossible de voir partir son idole planétaire, il ne peut décidément pas s'y résoudre. Les enfants des enfants de ses enfants se doivent de le voir sur scène, c'est une nécessité ! Il prend alors une décision inouïe ! Avec la faveur de la nuit, il s'introduit dans la chapelle ou repose le roi de la pop et prélève, discrètement à l'insu de tous, son cerveau. L'organe glissé dans une glacière, l'homme quitte avec hâte l'Amérique laissant derrière lui une nation entière pleurant une tête vide.

L'idée n'est pas folle : congeler l'organe cérébral du roi de la pop et attendre le futur, que les progrès de la science permettent de ranimer la voix et le sex-appeal du défunt. Mais avec le temps, Peter ce fait une raison. Jamais plus il ne verra Michael Jackson faire son pas de danse légendaire sur scène. Il entreprend alors un pari fou ! Créer la confrérie des gardiens de Michael Jackson, chargée de transmettre aux enfants de ses membres le terrible secret. Ce fut ainsi que, de génération en génération, siècle après siècle, le cerveau du chanteur traverse le temps et l'histoire après maintes péripéties.

Comme prévu, la science évolue, les avancées médicales permettent, en effet, à l'arrière-arrière-arrière-arrière-petit-fils d'un des membres de la confrérie de réaliser le rêve de Peter ! Mais la déception est grande, il manque quelque chose... Un corps ! Certes, la voix est là, mais elle n'est qu'une simple retransmission numérique de vibrations cérébrales. Il faut ABSOLUMENT trouver un donneur qui accepte ou non de donner son corps.

Malheureusement, la greffe est horriblement lourde et en conséquent les rejets nombreux. Il faut se rendre à l'évidence, seul un membre de la famille Jackson peut convenir au Roi de la pop. L'univers est alors sondé à la recherche d'un éventuel descendant. Après de longues années de recherches, au bord du découragement et de l'abandon, le hasard, peut-être même la chance, viennent mettre un terme à la quête. L'individu s'appelle Eliot Badger, et il est génétiquement ce qui s'approche le plus de Michael. L'homme est alors enlevé et séquestré dans la clinique le temps de préparer l'opération. Là, on lui ouvre le crâne afin de pratiquer l'échange. C'est un succès ! Michael Jackson, fou de joie, dégaine d'office un Moonwalk suivi d'un cri aigu, après 1500 années de bocal forcé. Le docteur en charge de l'opération, ivre de joie également, prolonge l'expérience en transférant le cerveau d'Eliot dans le crâne de son assistante. Le cerveau de la femme et quant à lui greffer dans le corps d'un gorille, comme ça, pour voir.

A son réveil, Eliot est stupéfait de se réveiller dans le corps d'une magnifique et pulpeuse blonde. Pelotant ses nibards pendant près de deux heures, il décide de s'échapper de cette étrange clinique. Il se lève, et se dirige vers la première porte en vue profitant de l'euphorie générale. Malheureusement, il tombe sur Jackson. Celui-ci, qui n'a pas trempé le biscuit depuis des siècles, s'éprend immédiatement de la belle dans sa tenue laissant apparaître ses magnifiques formes. Celle-ci (Eliot), effrayée à l'idée de ce faire culbuter appelle à l'aide. La gorille-assistante, qui était en train de ranger les compresses accourt sans tarder. Mais au lieu de secourir Eliot, le quadrupède se saisit de Michael. L'assistante ne peut résister à l'attraction sexuelle du roi de la pop. Vexé et blessé par les coups de rein amoureux du gorille, Michael Jackson décide de rendre son corps à Eliot pour retrouver le calme de son bocal. Le gorille, horrifié et le cœur brisé par la scène tente de s'interposer violemment. Le docteur doit intervenir et tue l'animal d'un coup de 9 mm qu'il a caché dans son bureau, en cas de force majeur. En tombant, la jeune femme d'à peine 400 kilos écrase le bocal de Michael Jackson qui meurt sur le coup. Fou de douleur d'avoir trahi la confiance de la confrérie, le docteur se suicide d'une balle dans la tempe. Prenant ses jambes à son cou, Eliot quitte la clinique en hurlant vers la piste de décollage de son vaisseau. Les moteurs à fond, le décollage de sa navette fait exploser le complexe, laissant cet instant dans les abîmes à jamais.

Totalement perturbé, il décide de s'en jeter un petit derrière la cravate. Arrivé au bar, il entreprend de raconter son aventure aux clients. D'abord sceptiques, ils décident finalement d'être totalement sceptiques. Après tout, autant se mettre minable et oublier cette histoire.

Beat it, beat it ♫ (musique de fin)


A.A
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Message posté le 11:03 - 26 sept. 2016




Je me souviens en effet de cette histoire que j'avais déjà lu.

Sur la forme, il y a un petit défaut qui me chagrine toujours beaucoup : l'excès de participes présents (en plus d'être moche c'est une forme qui tend à ralentir pas mal l'action).

Ensuite, sur l'esthétique globale, j'ai vraiment l'impression de lire un résumé ou un pitch de scénario et pas une nouvelle. Je pense que c'est dû au ton très direct et descriptif que tu emploies. En gros, on est en plein dans la négation du principe "show, don't tell". Ici tu "dis" les actions, tu ne les montres pas.

Comme c'est pas forcément évident à saisir, je te conseille vivement de faire quelques recherches sur ce principe :)



"J'ai une âme solitaire"
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Message posté le 16:23 - 30 sept. 2016

On 'peut pas dire, c'est original. Et "Gare au gorille" aurait ajouté Brassens.
Je me suis permis de relever quelques fautes de frappe ou de style.

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Message posté le 16:49 - 30 sept. 2016

Ce n'est pas tant une nouvelle qu'un scénario, et encore je trouve ça super factuel, ça pourrait faire un article de presse régionale.

Pour utiliser une métaphore cinématographique, il manque la mise en scène qui va donner de la profondeur émotionnelle. C'est dommage car il y a beaucoup d'éléments intéressants dans cette histoire, et tu peux l'aborder de multiples manières (tragique, absurde, style journalistique "fait divers"), ne pas la raconter forcément dans l'ordre chronologique, voire à ménager le suspense (on découvre petit à petit qu'on parle de MJ ou un truc comme ça).

Je t'encourage vraiment à reprendre ce texte qui, pour le moment, reste encore à écrire.

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