Travaux en cours
C'est un texte que j'ai retravaillé, j'ai essayé d'éliminer le maximum de fautes d'orthographes mais il doit en rester (j'ai survolé cette partie), je ne le poste pas pour ça évidemment. Je me demande si je dois accentuer "l'épaisseur" de ma nouvelle, je m'explique. Je ne sais pas quoi penser, est-ce que je dois développer l'avant de la rencontre, et le pendant ? Ou ne rien toucher ? J'hésite en faites à tout revoir de A à Z.
Merci d'avance pour vos commentaires car j'en ai vraiment besoin pour finaliser cette nouvelle.
J'habite un vieux patelin paumé, trou du cul du monde. Il y a deux boulangeries, une pharmacie, une caserne de pompier juste à côté de Laposte et d'autres conneries sans importance. Je suis assez à l'aise avec les filles, j'aime bien plaire et attirer l'attention sur moi. J'ai fait des rencontres exceptionnelles dans ma vie, parfois j'ai était déçu, ainsi va la vie.
Je souffre de ne pas avoir de père, j'ai été élevé par des femmes. C'est peut-être d'ailleurs pour ça que je suis plus à l'aise avec la gente féminine qu'avec ceux de mon sexe. J'ai peur des serpents ! Une peur bleue...j'ai peur du monde. On parle souvent d'un "monde de requin", moi je parle plus d'un "monde de serpent" où chacun prend plaisir à planter ses crocs pour injecter son venin.
Dans mon patelin, j'ai fait une rencontre marquante.
J'avais 10 ans la première fois que je lui ais parlé. Il avait un garage juste à côté de celui de mon oncle. Il était vieux, plus de 80 ans mais tenait encore fermement sur ses jambes. Au début, je passais en vélo mais ne lui prêtait guère d'attention. Il me faisait peur avec son béret marron et ses grosses mains usées par le travail. J'étais néanmoins toujours polis et il répondait à mes bonjour par de grands sourires. A cette époque, j'avais de gros soucis de santé, je ne pouvais plus faire de vélo, ma passion de l'époque. Je marchais avec des béquilles, la moindre chute pouvait avoir de graves conséquences, me mener jusqu'à la mort. Mais malgré les interdictions de ma mère, j'allais souvent jouer dans le parc avec des ami(e)s, faire du vélo, sauter dans les arbres,...faire l'enfant en somme. Je n'avais pas froid aux yeux, et il faut croire que j'avais un gardien car je n'ai jamais eus aucun accident.
Je passais souvent devant le garage du vieil homme, il s'y trouvait toujours. Sa femme, âgée mais bien en forme, lui apportait un sandwich tous les midi, et ceux depuis des années.
Et puis un jour, vers mes 12 ans je crois, j'ai franchis le pas. J'ai pris mes béquilles (à cette époque, ma maladie était au sommet de sa forme) et suis allé devant sont garage. J'ai mis au moins une heure à oser toquer...j'étais pétrifié quand la grande porte blanche s'est c'est mise à grincer. J'avais l'impression que celle-ci mesurait des kilomètres de hauteur et qu'un géant allait m'ouvrir. Et puis, le vieillard m'apparu. Plein de sagesse. Le regard bon. Amical. Un sourire jusqu'aux oreilles.
Il m'a tout de suite reconnu et m'a dit cette phrase : "Et ben mon p'tit gars, il était temps que tu oses venir me parler !"
Il m'a fait entrer et j'ai découvert que son garage était un grand atelier. Il laissa la porte du garage ouverte, sûrement pour me rassurer et me fit avancer. Partout, des maquettes de bateaux. J'étais émerveillé par la taille des bateaux de bois, par les finitions parfaites, la peinture sans défaut, les milliers de petites pièces en bois rangés par taille et par forme. Il me fit avancer vers son établi où il confectionnait une réplique d'un bateau de pêche. Ensuite, il me fit découvrir tous ses outils, les matériaux qu'il utilisait. Il me disait que seul l'argent lui manquait pour bien finir ses œuvres. Le temps, il l'avait. Le talent, de même, il l'avait et plus que beaucoup de la majorité des personnes de se monde. Il n'avait qu'une retraite misérable et les maquettes coûtaient chères, trop chères. Je voulais lui donnais mon argent de poche mais il refusait à chaque fois. Je glissais le billet dans sa boîte à lettre, enfin, quand je ne succombais pas à la tentation de la boulangerie remplie de mille et une sucreries colorées, aux parfums envoûtants et aux goûts puissant, criant, larmoyant.
La boulangerie et sa boulangère, deux "choses" marquantes de ma courte vie. Dans le village, à partir de 9 heures du matin jusqu'aux douze coups de midi, le bruit du klaxon de la boulangère résonnait dans tout le village. C'était ce pourquoi je me levais tôt le matin pendant le weekend. Elle commençait la tournée à l'autre bout du village, à l'heure du petit-déjeuné. Le lait pour le chocolat était en train de chauffer et le klaxon du camion se faisait déjà plus audible. Après avoir beurré les tartines et étaler la confiture de fraise "Bonne Maman", mon rythme cardiaque s'accélérait à entendre le camion encore plus proche. La douce caresse du jus d'orange pressé se glissant dans ma gorge, et mon oreille exercée devinait la boulangère à deux ou trois rue de la mienne.
Direction la salle de bain à vive allure, je me débarbouille la figure avec mon gant de toilette rose fluo à moitié délavé, j'entends le camion arriver. Je m'essuie le visage et oublie le savon qui est sur mon oreille gauche, met mon t-shirt à l'envers, saute dans mon pantalon. Le klaxon retentit, fort et puissant juste en face du portail de ma maison. J'enfile mes grolles sans prendre le temps de faire les lacets, ouvre la porte, trébuche à moitié dans les escaliers. Casimir Zimzag, mon voisin d'origine Polonaise, âgé de 88 ans, meilleur joueur de Tom Raider de tout les temps, les geeks et autres no-life n'avaient qu'à bien se tenir ! Malgré la fougue et l'impatience de ma jeunesse, il était TOUJOURS avant moi devant le camion. "Deux baguettes bien cuites et croustillantes ma bonne Nicole" disait-il tout les matins. Il repartait et levé son béret pour dire bonjour. Casimir, quel voisin formidable ! Toujours à bricoler dans son jardin, à monter sur son toit avec l'échelle. J'étais bouillant d'impatience, ça faisait bien rire la boulangère d'ailleurs, mais je laissais les p'tit(e)s vieux/vieille passer. Par politesse mais surtout par timidité, je ne voulais pas qu'on me regarde parler à Nicole. "Une baguette pour mon petit Alex", disait-elle d'une voix forte, très forte. Elle aurait eus sa place dans les grands marchés ou tout les commerçant hurle des louanges sur leur produits. "Il est bon, il est frais, croustillant et doré à souhait, venez acheter mon pain !". Je donnais une petite pièce et elle m'en rendait toujours deux autres que je glissais dans mon pantalon (je croyais faire une bonne affaire, j'étais aux anges). Nicole me regardait toujours avec un grand sourire, ouvrait la porte de son camion et me faisait entrer. L'odeur...cette odeur. D'y repenser j'en ais des frissons de plaisir : les pains aux chocolats (chocolatine pardon...non rangez le fusil s'il vous plaît), le pain trié selon la cuisson et les ingrédients, les friandises colorées et de toutes formes. Elle ouvrait la boîte ou il y avait les bonbons au goût banane, mes préférés, me faisait une bise et me laissait repartir.
Enfin, je m'égare à de vieux souvenirs ! Je venais chaque jours, sauf le dimanche. "Jour de repos du retraité" disait-il de sa voix chaude et rassurante. J'apportais ma jeunesse, ma curiosité et mes histoires. Lui apportait sa sagesse, sa gentillesse et les petits gâteaux. Au début, je n'ai pas osé lui demander son prénom...à la fin non plus d'ailleurs. Il m’appelait petit et moi papy, c'était plus simple ainsi.
Tous les jours, je racontais ma vie et lui la sienne. Quand il était jeune, il avait assisté à la deuxième guerre mondiale. Mais il en avait peu de souvenirs. Un jour, il sortit une petite boîte en carton. Dans celle-ci, il y avait quelque chose de très lourd mais de petit qui était emballé dans un chiffon. Quand il retira le chiffon, je découvris un morceau de ferraille, coupant sur un côté.
"Un éclat d'obus qui a explosé dans la forêt juste à côté d'où nous habitions avec mes parents", m'expliqua t-il.
"Tiens prends le, ce sera un souvenir quand nous ne nous verrons plus petit". Depuis ce jour, je ne m'en suis jamais séparé, comme un porte bonheur, j'en ais fais l'objet le plus précieux, le plus grand souvenir de jeunesse. Il repose dans un endroit ou personne ne pourra jamais le toucher, je mourais pour le retrouver si un jour quelqu'un avait l'audace de me le dérober.
C'était mon grand-père. Enfin, je le voyais comme tel. Vieux, sage, rassurant. Il n'avait pas d'enfants, pas de petits-enfants donc. Il me considérait comme son fils, il me l'a avoué les larmes aux yeux un soir d'automne ou il n'était pas très bien. Je n'allais que dans son garage, jamais chez lui, c'était ainsi. Il m'a appris à aimer les hommes. A cette époque, je les détestaient. Pourquoi les autres ont-un père et pas moi ? Je me détestais, je me sentais différent. Il m'a aidé à devenir quelqu'un de bien, d'heureux. Jamais je ne le remercierais assez pour tout ça.
Un jour, comme à mon habitude, je sortais de l'école et me rendait à son garage. Il était fermé. Qu'est-ce que cela voulait dire ? Trois années que je venais maintenant, et il était toujours ouvert à m'attendre, bricolant ses magnifiques bateaux. J'ai eus peur. Je me suis rendu chez lui, j'ai sonné. Pas de réponses. Et puis, d'un coup, aussi violemment qu'un coup de masse sur mon crâne, je me suis rappelé cette phrase qu'il m'avait dit dit un jour, sans que j'y prête attention :
"Un jour, quand je ne serais plus, mon garage sera fermé et il n'y aura personne chez nous." Il m'a donné une lettre et m'a dit de la donner à sa femme quand ce triste jour arriverait. Je ne l'ai jamais ouverte, jamais il ne m'a dit ce que contenait la lettre.
Alors j'ai compris que jamais je ne reverrais bricoler dans son petit garage. Mon esprit c'est perdu quelque part dans l'univers, la tristesse avait tiré un penalty droit dans le néant avec, comme ballon, mon cœur. Je suis allé dans la forêt près de chez moi, je me suis posé sur un rocher et j'ai pleuré, serrant contre moi l'éclat d'obus que j'avais toujours dans mon sac. Au loin, sur mon gros caillou, j'essayé de voir le reflet de son visage à travers les nuages. J'ai attendus la nuit, cherchant l'étoile qui venait d'apparaître dans le ciel. Seul cette étoile filante couleur or m'a fais cessé de pleurer. J'avais 15 ans.
Cette année, je suis allé voir sa femme. Elle ne peut presque plus marcher et a du mal à entendre. Elle sait tout de moi. Après avoir pris le café, elle m'a raccompagnée jusqu'à la porte. Je lui ais tendu la lettre, les larmes aux yeux. Elle a vue l'écriture sur celle-ci, m'a regardait d'une façon que je n'oublierais jamais, m'a serré dans ses bras et m'a dit adieu avant de fermer la porte.
Merci pour tout papy.
En hommage à l'homme de ma vie.
16:20 - 30 juin 2017
Concernant la nouvelle en elle-même, je crains qu'il ne faille la reprendre. Le style est précipité et manque de fluidité, l'histoire racontée est fouillis. Le titre est « L'homme de ma vie » mais tu te perds en digression sur des détails du passé du narrateur.
Écrit comme il est, le passage sur la boulangerie – qu'on devine être ambulante bien que ce ne soit pas explicite – et le voisin Casimir n'est pas utile. Il n'y a pas de rapport au thème et au titre du texte.
Enfin, la relation entre l'homme et le narrateur n'est pas approfondie du tout. Cela se résume à : j'allais chez lui tous les jours pendant trois ans, il était gentil, il m'a offert un souvenir, il est décédé.
Or, je ne doute pas qu'il y ait des choses plus marquantes et sentimentales à raconter à propos d'une relation quasi adoptive entre deux personnes.
Quel est le physique de l'homme ? Les cals de ses mains ? Le ton de sa voix ? Ses tics ? Son regard ? L'odeur de son garage ? Etc.
J'espère que cela t'aidera et bon courage (tu vas en avoir besoin car écrire à la première personne, « je », est compliqué). (;
19:11 - 30 juin 2017
Et bien Mike, tu confirmes l'ensemble de ce que je pensais, et même plus encore car il est vrai que les détails comme le voisin Casimir ne m'ont pas interpellés. En relisant, je comprends qu'il n'a rien à faire là, bien que je le respecte.
Merci d'avoir commenté, tu me donnes de bonnes pistes pour la réécriture de cette nouvelle, et de la motivation car je ne savais vraiment pas ou aller.
19:25 - 30 juin 2017
Après, s'il y a possibilité de développer Casimir, tu peux le garder. En présentant Casimir et Papy, tu peux démontrer en quoi le second occupe une place importante pour le narrateur au contraire du premier.
De rien (:
21:23 - 30 juin 2017
Non, j'ai déjà une autre idée pour introduire un personnage plus intéressant que ce Casimir qui sort...d'où ne sais-je. Et sûrement pas du coin le plus clair de mon esprit si tu veux mon avis.
Et puis maintenant que j'ai pensé au personnage de TV, je ne vais pas réussir à me concentrer pour créer une intrigue dessus. C'est bête, mais je crois que dans mon troll je me suis trollé.
Voilà voilà, merci !