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8 avr. 2018 - 02:22

Travaux en cours

Je vous présente une petite tentative pour créer une histoire tout en poésie. J'espère ne pas avoir fait n'importe quoi car je n'arrive pas du tout à me faire une idée de la qualité de ma production. Peut-être qu'un avis extérieur peut m’éclairer.

Il doit y avoir des fautes, je viens de passer environ une heure et demi à écrire et voilà le résultat avec une relecture très superficielle. Il est si tard que je me demande s'il n'est pas trop tôt pour aller me coucher.

#Jenedorspasdoncjécris

Chez le Bottier ce jour là.

Dans le magasin deux hommes.
Le client fort embêté avec
Le bottier à l'écoute en somme.
Tout deux savent qu'il est à sec
Mais pourtant la discutions engagée
Semblait bien tourner, un vent
Chaud et apaisant. L'amitié ?
Pris la parole, le commerçant :

- Monsieur, voilà maintenant plusieurs jours que je vois venir dans la boutique. Pourtant malgré vos tours encore et encore, j'ai vu que vous regardiez particulièrement ces souliers ***** (cherche rime) .

Des poumons un soupir sortit et l'autre homme répondit :

- J'aurai voulu utiliser la deuxième personne du singulier mais les circonstances m'obligent un certain respect. Comme vous l'avez remarqué, je suis admirateur de ces souliers mais n'ayant pas l'argent comptant je dois y renoncer.

Le commerçant souriant lui dit amicalement :

- Monsieur, je suis d'abord reconnaissant d'avoir choisi mon humble magasin pour y admirer mes magnifiques chaussures faites de mes mains. Ici le prix n'est rien d'autre qu'une façade, un illusion. Soyez certains que le choix est vôtre, ce ne sont pas des affabulations.

- Je suis quelque peu étourdi par vos propos et ne semble pas mesurer le réel intérêt de votre démarche sans vouloir faire de quiproquo. Si le chiffre ne détermine pas le montant de cette paire, quel est alors le moyen de les acquérir, que dois-je faire ?

- Je vois que curiosité commence à vous habiter, je vais donc vous notifier les démarches pour que peut-être ces chaussures vous portiez. Monsieur, pour vous le prix dépendra de la qualité de la suite de notre conversation, car je sais que notre rencontre est une lointaine préméditation.

L'autre homme proposa un court silence, comme pour laisser les mots résonner et que ceux-ci prennent de la portance.

- Je suis flatté de l'intérêt qui nous lient vous et moi. J'ai l'impression de me revoir avec ma mère, mains dans la main, marchant plein de joie. Un jour nous allions prendre du pain et eut une surprise pour moi ce jour là : elle m'emmena voir un bottier pour me faire ma première paire de gala.


Reprenant doucement sa respiration, les yeux dans le vide, il continua la discutions :

- Malheureusement aujourd'hui ces chaussures ayant disparus dans un incendie, ainsi que les photos de ma mère partie, je n'ai parfois plus en tête le souvenir exacte de son visage. Mais lorsque je viens ici, l'odeur de la pièce et ces souliers me rappelle son image. Pendant ce court instant je la sent me prendre dans ses bras, comme un goût de paradis.

La Bottier fût foudroyé par ces mots et d’instinct lui dit avec sursaut :

- Jamais de ma vie de commerçant je n'ai entendu pareil histoire, il va de soi que vous vendre cette paire serait pour vous rédhibitoire. Ce que vous me demandé finalement c'est de laisser ici ces chaussures et que personne ne puisse les toucher, comme une sorte de sépulture.
Monsieur, je m'engage à ce que votre souhait soit exaucé car vous êtes un homme qui pour moi impose le respect.


Depuis ce jour, les deux hommes se retrouvèrent là une fois par semaine à parler devant cette paire qui jamais ne bougea. Bien des années passèrent, mais dans le cœur restera à jamais la solide amitié que même la mort ne brisera.


A.A
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