Travaux en cours
L’histoire qui va vous être contée se passe dans des temps pas si lointain que cela…
Il s’agit des aventures de Byoul, un jeune homme d’une vingtaine d’années, grand et brun aux yeux gris-bleu. Un gringalet aux allures nonchalantes qui passait ses journées à flâner ou à rêver dans les rues de sa ville : Corel… Il avait souvent la tête dans les nuages durant ses journées de repos. Toutes les personnes qui le côtoyaient lui en faisaient la réflexion. Il écoutait le vent souffler dans les feuilles et il se plaisait à croire qu’elles lui délivraient ainsi un message. Toutefois, il lui arrivait aussi de ne pas s’envoler dans ses illusions mais de se poser sur Terre pour décider de son avenir. Un rien le faisait douter. Il n’était sûr ni de lui, ni de ses choix. La fin des vacances approchait, il fallait songer aux études qu’il pourrait entreprendre. Byoul ne savait plus quoi faire pour mener sa vie à bien. Les idées et les rêves qui lui étaient chers se mélangeaient et plus rien ne lui semblait clair. Des jours et des jours durant, il se posa des questions, pesant le pour et le contre de chaque réflexion. Après un moment, il prit sa décision. L’aventure pouvait enfin commencer… Son aventure…
Le matin du grand jour arriva. Il devait partir pour la ville voisine. La nuit fut mauvaise, le réveil difficile, bref un début de journée assez peu engageant pour notre jeune homme. Mais il fallait faire avec et se préparer rapidement. En effet, un système de convoi existait entre les 2 villes, il s’agissait de ne pas le rater ! Il se rendait à Agorath, ville réputée dans la région pour ses commerces, ses académies, son décor et ses nombreuses réunions en tous genres. Mais Byoul ne connaissait rien de cette cité, c’était la première fois qu’il y allait. Et les personnes du village de Corel qui se rendaient dans cette célèbre ville, lui étaient toutes inconnues. Il ne savait pas dans quoi il s’était embarqué et il se mit de nouveau à douter quelques instants. Il se reprit rapidement et entra dans le convoi plus décidé que jamais !
Le trajet passa étonnamment vite et Byoul n’eu le temps de faire connaissance avec quiconque. Une fois débarqué, il dû se frayer un chemin au travers des personnes qui se trouvaient sur sa route. La ville était aussi belle et grande qu’il avait pu l’entendre. Les oiseaux parcouraient le ciel qui était d’un bleu profond, les arbres commençaient à rougeoyer doucement : un parfum d’automne circulait dans les ruelles de la ville. Il faisait vraiment bon vivre et Byoul voyait ses doutes s’envoler petit à petit. Toutefois, il devait trouver le point de rendez-vous pour pouvoir entrer dans l’académie qu’il avait choisie. Il demanda son chemin à plusieurs personnes et, plein d’entrain, il arriva trop tôt. Il n’y avait personne devant le bâtiment. Il dû donc attendre seul pendant près d’une heure qui lui parut interminable car il n’aimait pas être seul !
Le grand moment arriva. Il allait enfin pouvoir entrer dans ce lieu qu’il allait voir et parcourir tous les jours et cela durant quelques années. Il fut d’abord mené dans une grande salle où de nombreuses personnes se trouvaient. Il ne pouvait même pas les compter tant la salle était comble. Le dirigeant de l’académie se posta devant l’assemblée et résuma ce qui allait se passer pour eux dans un avenir proche et lointain. Après ce petit moment (où une seule voix se faisait entendre), la foule fut séparée en petits groupes. Byoul ne savait pas avec qui il partait. Mais il allait vite apprendre à les connaître ! Pour briser la glace, quelqu’un proposa de faire un tour de parole où chacun devrait se présenter…
La première personne à prendre la parole fut un dénommé Galaad. Il avait 23 ans et avait déjà occupé une des garnisons du pays. Il s’était battu dans des contrées éloignées et était rentré victorieux. Il était de taille moyenne et les cheveux blonds. Sa carrure en imposait et inspirait le respect. Mais il n’avait pas l’air bien méchant ! La seconde personne qui se présenta était une jeune fille aux cheveux courts. Elle avait l’air timide et ne parlait pas très fort - d’une discrétion à toute épreuve ! Elle était assez petite par rapport aux autres. Son nom pouvait faire croire qu’elle venait d’un autre pays mais il n’en était rien. Elle venait juste d’un coin reculé dont le nom était incompréhensible vu le volume sonore avec lequel il fut prononcé. Elle s’appelait Antha et avait 18 ans, l’âge minimum pour entrer dans l’académie. Un léger silence s’imposa, personne n’osait parler. On aurait dit qu’ils étaient intimidés. C’est vrai que personne ne se connaissait. Toutefois, une voix se fit entendre : un garçon qui prit la parole. Milyan se présenta au groupe en se levant fièrement. Il tapa son poing sur son torse se vantant d’être un bon guerrier qui était passé par des batailles difficiles et se rassit avec le visage fermé. Il avait une allure de gros dur, mais juste l’allure. La personne qui se présenta après lui n’était autre que Byoul. D’une voix timide et un regard hésitant, il commença sa brève présentation. Il se remit sur sa chaise presque aussitôt : il ne voulait pas faire face aux autres. L’un après l’autre, chacun se présenta. Il y avait, un jeune homme prénommé Cadellin (le plus jeune de l’assemblée), une jeune adolescente venue sur son propre cheval, Keita, une jeune femme au cheveux châtains et qui paraissait avoir une certaine aisance pour la prise de parole, Vanora. Eavan était un jeune guerrier aux cheveux hérissés sur la tête. Byoul le trouva amical. Finalement, les 2 dernières filles se présentèrent : Blodwen et Helori.
Après les quelques instructions de base sur le fonctionnement de l’académie, chacun avait quartier libre. Chacun partit de son côté, sans s’adresser un mot. Mais Byoul et Galaad firent connaissance car en parlant, ils remarquèrent qu’ils venaient tous deux de la ville de Corel. Ils avaient été dans la même école mais pas durant les mêmes années. Une belle amitié se présentait là devant les yeux de notre jeune héros.
Les jours qui suivirent étaient assez normaux. Des journées entières de cours en tous genres, qui ne plaisaient d’ailleurs pas tous à Byoul. Les membres du groupe se rapprochaient de plus en plus et ils faisaient connaissance de jours en jours. Ils décidèrent de faire un grand repas avec tout le monde pour encore mieux connaître les gens. La date fut fixée et les quelques maîtres qui donnaient cours furent invités également.
Lors de la grande fête, les boissons coulaient à foison, la nourriture remplissait les estomacs et tout cela sous une bonne ambiance ! Les étudiants parlaient entre eux sans aucune crainte. La barrière du premier contact était rompue et tout le monde se connaissait à peu près ! Byoul fit plus ample connaissance avec Galaad, une amitié sincère était née entre les 2 jeunes hommes. L’humour d’Eavan fit mourir de rire le jeune habitant de Corel. Cadellin faisait parler de lui pour son impulsivité certaine mais rien de bien méchant. Il était franc avec les gens, rien de plus. Les garçons de la salle s’entendaient de mieux en mieux, de grands éclats de rire pourfendaient la nuit habituellement si silencieuse. Byoul fut marqué positivement par cette soirée. Il avait tissé de nombreux liens avec ses nouveaux amis !
Les semaines passèrent, les jours se ressemblaient un peu trop mais l’amitié s’encrait de plus en plus. N’avant pas trop de travail, Byoul pouvait encore flâner tranquillement dans sa ville natale et sa ville d’accueil. Mais tout allait changer du jour au lendemain : un messager du dirigeant de l’académie venait de leur annoncer une nouvelle qui allait changer les habitudes des jeunes gens. Ils allaient devoir effectuer un entraînement spécifique à leur académie. Ils devaient même se préparer pour pouvoir l’effectuer. Des personnes haut gradées allaient vérifier si leur préparation était bonne… Byoul n’avait jamais connu cela. Il n’était pas vraiment prêt à effectuer cet entraînement. Mais il n’allait pas baisser les bras, il allait en voir des vertes et des pas mûres plus tard. Il le savait ! Il était heureusement aidé par Galaad et Vanora avec qui il formait un des groupes. Ils préparèrent tout ensemble pour que chacun comprenne et assimile bien ce qu’il avait à faire.
Après plusieurs répétitions et assimilations du déroulement de l’entraînement, il était temps pour nos trois compagnons de se lancer dans le vif de l’action. Les haut gradés analysèrent la préparation du groupe qui reçut l’approbation de passer en phase d’entraînement. C’était à Vanora d’entrer la première. Tout se passait très bien, on aurait dit qu’elle avait fait ça toute sa vie. Mais un problème se posa pour Byoul… La jeune fille passa le « flambeau » au garçon mais lui ne s’y attendait pas ! Il se retrouva un peu décontenancé et son entraînement ne se passa pas comme il l’aurait espéré. Son stress et sa panique remontèrent à la surface, ce qui ne l’aida nullement dans l’accomplissement de sa tâche. Il ne fut cependant pas accablé par ceux qui surveillaient le bon déroulement de l’activité. Puis Byoul passa la main à Galaad qui, à l’aide de sa pratique dans les armées, n’eut pas trop de soucis à se faire quand à la réussite de l’exercice. Ils s’en étaient tous plus ou moins bien sortis, certains mieux que d’autres. Tous les membres de la classe réussirent également l’épreuve, ils en étaient d’ailleurs tous très fiers !
Les jours qui suivirent étaient comme avant l’entraînement, pas trop de travail et une bonne entente au sein du groupe. Des excursions ponctuaient certaines journées, le temps quant à lui devenait de plus en plus froid. L’hiver montrait le bout de son nez, ce qui n’était pas pour déplaire à Eavan qui adorait le froid et la neige. L’académie transmettait de nombreux savoirs aux jeunes femmes et hommes. Ils emmagasinaient et s’imprégnaient au maximum ces nouvelles données.
On vint de nouveau leur apporter une nouvelle saisissante : l’académie devait vérifier que les informations données par les hauts gradés étaient toutes bien assimilées. Pour se faire : deux semaines complètes de tests. Byoul et ses compagnons furent abasourdis par la nouvelle qu’ils venaient d’entendre. Ils allaient devoir plonger le nez dans les différents bouquins qu’ils avaient reçu en début d’année. La réussite de ces tests était capitale pour notre héros car il devait montrer sa valeur à sa famille.
Les cours furent suspendus durant quelques temps pour permettre une étude plus efficace. Les jours semblaient très longs et de plus en plus moroses. Il y avait de nouveaux concepts à apprendre, des nouvelles façons de faire à assimiler et tant de subtilités propres à l’académie. Ce n’était pas évident pour Byoul de se concentrer, il était vite distrait par les convois qui passaient dehors ou encore, les animaux qui se faisaient entendre dans les environs. Il réussit quand même à étudier. Une fois la date de début des tests arrivée, le stress monta pour la majorité des jeunes. Mais la batterie de test se passa relativement bien – Byoul n’en rata que deux. Il fallait qu’il remonte ses côtes pour pouvoir continuer dans l’académie. Peu de personnes échouèrent vraiment à ces tests. S’ils avaient raté, les raisons invoquées étaient tout à fait honorables !
La flânerie reprit le train de vie de Byoul mais pas pour longtemps : un nouveau stade dans sa formation approchait à grands pas. Il allait, avec un compère, observer un maître d’armes gérant des séances d’entraînement ! Comme il était devenu très ami avec Galaad, il observa avec lui. Il y avait trois groupes qui étaient gérés par le maître. Byoul en aurait deux et son ami aurait le dernier mais non des moindres. Les participants étaient plus jeunes que les deux acolytes. Mais l’observation permettait d’apprendre à réagir dans des situations particulières, des réflexes que les jeunes hommes devraient acquérir. Le maître d’arme n’hésitait pas à interrompre sa séance pour donner des conseils. Le stage dura une semaine complète. Les deux comparses retourneraient plus tard dans ce centre d’entraînement avec ces mêmes personnes mais ils ne le savaient pas encore…
Pour ne pas être trop mal à l’aise et pour éviter de refaire comme dans le premier travail de coopération avec Vanora et Galaad, Byoul décida de mieux se préparer. Il enchaîna les exercices de préparation et les exercices physiques pour ne pas tomber dénué face aux adolescents. Tout allait bien se passer selon lui. Mais il allait en être tout autre…
Il arriva donc le jour convenu pour l’entraînement des jeunes gens. Le maître d’arme se mit sur le côté pour observer les actions de Byoul, s’il avait retenu les conseils prodigués. Le jeune homme n’était pas trop à l’aise, il n’aimait pas se sentir épié de la sorte. Quel ne fut pas son désarroi quand la personne qui lui avait donné des conseils l’interrompit pendant qu’il parlait. Il était encore plus mal à l’aise et la séance d’exercices qu’il donnait ne se déroula pas très bien. Il fut déçu mais il avait l’occasion de se récupérer. En effet, il avait encore quatre sessions pour s’améliorer. Les deux qui suivirent furent à peu près sous le même signe que la première mais Byoul s’était un peu détendu et avait prit les remarques qu’on lui avait formulé pour avancer.
Pour accentuer le stress du jeune homme, un des hauts gradés de l’académie était venu voir ce que les enseignements avaient apporté. Mais il réussit à se débrouiller tout de même. Une fois chez lui, il prenait soin de se rappeler chaque remarque et de revoir sa façon de faire. Les dernières séances furent placées sous le signe de la surprise car, le maître d’armes étant malade, Byoul était seul pour gérer les adolescents. Etrangement, il fut tout à coup aussi léger qu’une plume. Il allait se prouver qu’il savait gérer les jeunes qui se trouvaient devant lui. Sans la pression, tout se passa magnifiquement bien. Les participants étaient très actifs et ne semblaient pas s’ennuyer. C’était un point très positif à noter ! La fin du stage approchait, il fallait dire au revoir. Les adolescents qui avaient suivis les séances voulaient que Byoul laisse un trace et il dû signer une petite feuille en souvenir.
Après cette semaine de pratique, Byoul devait se faire évaluer par les hauts gradés qui l’ont suivi durant son début de parcours. Il devait se défendre si nécessaire mais surtout vendre le travail qu’il avait fait et l’évolution effectuée. Sa prestation fut jugée satisfaisante. Il aurait aimé être mieux noté mais la côte lui semblait juste. Il n’allait pas s’en faire, il avait réussit son premier stage d’apprentissage. Il fallait fêter cela en grandes pompes et avec tout le monde : Galaad, Antha, Cadellin, Keita, Vanora, Eavan, Helori, Milyan et Blodwen. Mais pas seulement… Il y avait d’autres jeunes hommes et femmes dans l’académie, autant réunir tout le monde !
Une soirée fut donc organisée ! Elle commença dans une taverne où les premières connaissances se firent ainsi que les premiers éclats de rire. Le repas se déroulait dans ce lieu mais tout le monde se dépêcha afin de passer à la suite des festivités : réunion autour d’un feu de camp près du lac d’Agorath. La cervoise coulait à flot et la bonne humeur se répandait sur tous les visages. La lune semblait épier ce que les jeunes gens de l’académie faisaient, à moitié cachée par des nuages. Un léger vent ravivait le feu quand il faisait mine de s’éteindre. Byoul fit plus ample connaissance avec un garçon nommé Perevan, un jeune musicien dont la blondeur rappelait celle de Galaad. Il était tout à fait comme notre héros : simple, prenant la vie du bon côté et ne désespérant pas trop de n’avoir personne pour poser sa tête. Ils parlèrent pendant des heures mais il fallait rentrer dormir, il y avait encore cours le lendemain.
Après la petite nuit de sommeil, tous les étudiants prirent le chemin de l’académie pour suivre les cours. Journée difficile en perspective, la nuit avant été trop courte. Mais il ne leurs fallut pas longtemps pour récupérer le sommeil manquant.
Pour boucler cette fin d’année, l’académie voulut sans doute tester les nerfs des académiciens. En effet, ils reçurent des masses de travaux à rendre dans les plus brefs délais. Pas évident de tout gérer, Byoul ne savait plus où donner de la tête. C’était le cas pour un peu tous les jeunes du coin apparemment. Il fallait s’organiser ! Rien ne pouvait l’arrêter. Il voulait réussir son année, qu’importe le temps qu’il devait consacrer aux travaux, il devait le faire pour sa réussite ! Il réussit juste à temps…
Ce que l’histoire ne raconte pas, c’est la suite des aventures et péripéties du jeune étudiant à l’académie… Si vous voulez la suite, il faudra attendre les prochains épisodes ! Merci d’avoir lu ce petit conte, en espérant qu’il vous a plu !
17:17 - 21 avr. 2016
Bonjour, bonjour (:
Voici l'explication des couleurs que j'utilise :
– en vert, ce dont je ne suis pas sûr, des questions, des points à revoir
– en orange, les répétitions gênantes
– en rouge, les fautes de conjugaison, de grammaire et de typographie
Il s’agit des aventures de Byoul, un jeune homme d’une vingtaine d’années, grand et brun aux yeux gris-bleu. Un gringalet aux allures nonchalantes qui passait ses journées à flâner ou à rêver dans les rues de sa ville : Corel… [avant de commencer ce commentaire j'ai survolé le texte et j'ai vu qu'il y avait une certaine répétition des points de suspension. Leur abus fait assez tâche, à utiliser avec modération ( ; ] Il avait souvent la tête dans les nuages durant ses journées de repos. Toutes les personnes qui le côtoyaient lui en faisaient la réflexion. Il écoutait le vent souffler dans les feuilles et il se plaisait à croire qu’elles lui délivraient ainsi un message. Toutefois, il lui arrivait aussi de ne pas s’envoler dans ses illusions mais de se poser sur Terre pour décider de son avenir. Un rien le faisait douter. Il n’était sûr ni de lui, ni de ses choix. La fin des vacances approchait, il fallait songer aux études qu’il pourrait entreprendre. Byoul ne savait plus quoi faire pour mener sa vie à bien. Les idées et les rêves qui lui étaient chers se mélangeaient et plus rien ne lui semblait clair. Des jours et des jours durant, il se posa des questions, pesant le pour et le contre de chaque réflexion. Après un moment, il prit sa décision. L’aventure pouvait enfin commencer… Son aventure…
Le matin du grand jour arriva. Il devait partir pour la ville voisine. La nuit fut mauvaise, le réveil difficile, bref un début de journée assez peu engageant pour notre jeune homme. Mais il fallait faire avec et se préparer rapidement. En effet, un système de convoi existait entre les 2 [deux] villes, il s’agissait de ne pas le rater ! Il se rendait à Agorath, ville réputée dans la région pour ses commerces, ses académies, son décor et ses nombreuses réunions en tous genres. Mais Byoul ne connaissait rien de cette cité, c’était la première fois qu’il y allait. Et les personnes du village de Corel qui se rendaient dans cette célèbre ville, lui étaient toutes inconnues. Il ne savait pas dans quoi il s’était embarqué et il se mit de nouveau à douter quelques instants. Il se reprit rapidement et entra dans le convoi plus décidé que jamais !
Le trajet passa étonnamment vite et Byoul n’eu [eut] le temps de faire connaissance avec quiconque. Une fois débarqué, il dû [dut] se frayer un chemin au travers des personnes [badauds, passants etc.] qui se trouvaient sur sa route. La ville était aussi belle et grande qu’il avait pu l’entendre. Les oiseaux parcouraient le ciel qui était d’un bleu profond, les arbres commençaient à rougeoyer doucement : un parfum d’automne circulait dans les ruelles de la ville. Il faisait vraiment bon vivre et Byoul voyait ses doutes s’envoler petit à petit. Toutefois, il devait trouver le point de rendez-vous pour pouvoir entrer dans l’académie qu’il avait choisie. Il demanda son chemin à plusieurs personnes et, plein d’entrain, il arriva trop tôt. Il n’y avait personne devant le bâtiment. Il dû [dut] donc attendre seul pendant près d’une heure qui lui parut interminable car il n’aimait pas être seul !
Le grand moment arriva. Il allait enfin pouvoir entrer dans ce lieu qu’il allait voir et parcourir tous les jours et cela durant quelques années. Il fut d’abord mené dans une grande salle où de nombreuses personnes se trouvaient. Il ne pouvait même pas les compter tant la salle était comble. Le dirigeant de l’académie se posta devant l’assemblée et résuma ce qui allait se passer pour eux dans un avenir proche et lointain. Après ce petit moment (où une seule voix se faisait entendre) [la parenthèse n'est pas nécessaire], la foule fut séparée en petits groupes. Byoul ne savait pas avec qui il partait. Mais il allait vite apprendre à les connaître ! Pour briser la glace, quelqu’un proposa de faire un tour de parole où chacun devrait se présenter…
La première personne à prendre la parole fut [était] un dénommé Galaad. Il avait 23 [vingt-trois] ans et avait déjà occupé une des garnisons du pays. Il s’était battu dans des contrées éloignées et était rentré victorieux. Il était de taille moyenne et les cheveux blonds. Sa carrure en imposait et inspirait le respect. Mais il n’avait pas l’air bien méchant ! La seconde [deuxième (on utilise « second » quand il n'y a pas de troisième)] personne qui se présenta était une jeune fille aux cheveux courts. Elle avait l’air timide et ne parlait pas très fort - d’une discrétion à toute épreuve ! Elle était assez petite par rapport aux autres. Son nom pouvait faire croire qu’elle venait d’un autre pays mais il n’en était rien. Elle venait juste d’un coin reculé dont le nom était incompréhensible vu le volume sonore avec lequel il fut prononcé. Elle s’appelait Antha et avait 18 [dix-huit] ans, l’âge minimum pour entrer dans l’académie. Un léger silence s’imposa, personne n’osait parler. On aurait dit qu’ils étaient intimidés. C’est vrai que personne ne se connaissait. Toutefois, une voix se fit entendre : un garçon qui prit la parole. Milyan se présenta au groupe en se levant fièrement. Il tapa son poing sur son torse se vantant d’être un bon guerrier qui était passé par des batailles difficiles et se rassit avec le visage fermé. Il avait une allure de gros dur, mais juste l’allure. La personne qui se présenta après lui n’était autre que Byoul. D’une voix timide et un regard hésitant, il commença sa brève présentation. Il se remit sur sa chaise presque aussitôt : il ne voulait pas faire face aux autres. L’un après l’autre, chacun se présenta. Il y avait, un jeune homme prénommé Cadellin (le plus jeune de l’assemblée) [parenthèse inutile également], une jeune adolescente venue sur son propre cheval, Keita, une jeune femme au cheveux châtains et qui paraissait avoir une certaine aisance pour la prise de parole, Vanora. Eavan était un jeune guerrier aux cheveux hérissés sur la tête. Byoul le trouva amical. Finalement, les 2 [deux] dernières filles se présentèrent : Blodwen et Helori.
Après les quelques instructions de base sur le fonctionnement de l’académie, chacun avait quartier libre. Chacun partit de son côté, sans s’adresser un mot. Mais Byoul et Galaad firent connaissance car en parlant, ils remarquèrent qu’ils venaient tous deux de la ville de Corel. Ils avaient été dans la même école mais pas durant les mêmes années. Une belle amitié se présentait là devant les yeux de notre jeune héros.
Les jours qui suivirent étaient assez normaux. Des journées entières de cours en tous genres, qui ne plaisaient d’ailleurs pas tous à Byoul. Les membres du groupe se rapprochaient de plus en plus et ils faisaient connaissance de jours en jours [de jour en jour]. [« de plus en plus », « de jour en jour » ces deux locutions adverbiales surchargent trop la phrase] Ils décidèrent de faire un grand repas avec tout le monde pour encore mieux connaître les gens. La date fut fixée et les quelques maîtres qui donnaient cours furent invités également.
Lors de la grande fête, les boissons coulaient à foison, la nourriture remplissait les estomacs et tout cela sous une bonne ambiance ! Les étudiants parlaient entre eux sans aucune crainte. La barrière du premier contact était rompue et tout le monde se connaissait à peu près ! Byoul fit plus ample connaissance avec Galaad, une amitié sincère était née entre les 2 [deux] jeunes hommes. L’humour d’Eavan fit mourir de rire le jeune habitant de Corel. Cadellin faisait parler de lui pour son impulsivité certaine mais rien de bien méchant. Il était franc avec les gens, rien de plus. Les garçons de la salle s’entendaient de mieux en mieux, de grands éclats de rire pourfendaient la nuit habituellement si silencieuse. Byoul fut marqué positivement par cette soirée. Il avait tissé de nombreux liens avec ses nouveaux amis !
Les semaines passèrent, les jours se ressemblaient un peu trop mais l’amitié s’encrait de plus en plus. N’avant [ayant] pas trop de travail, Byoul pouvait encore flâner tranquillement dans sa ville natale et sa ville d’accueil. Mais tout allait changer du jour au lendemain : un messager du dirigeant de l’académie venait de leur annoncer une nouvelle qui allait changer les habitudes des jeunes gens. Ils allaient devoir effectuer un entraînement spécifique à leur académie. Ils devaient même se préparer pour pouvoir l’effectuer. Des personnes haut gradées allaient vérifier si leur préparation était bonne… Byoul n’avait jamais connu cela. Il n’était pas vraiment prêt à effectuer cet entraînement. Mais il n’allait pas baisser les bras, il allait en voir des vertes et des pas mûres plus tard. Il le savait ! Il était heureusement aidé par Galaad et Vanora avec qui il formait un des groupes. Ils préparèrent tout ensemble pour que chacun comprenne et assimile bien ce qu’il avait à faire.
Après plusieurs répétitions et assimilations du déroulement de l’entraînement, il était temps pour nos trois compagnons de se lancer dans le vif de l’action. Les haut gradés analysèrent la préparation du groupe qui reçut l’approbation de passer en phase d’entraînement. C’était à Vanora d’entrer la première. Tout se passait très bien, on aurait dit qu’elle avait fait ça toute sa vie. Mais un problème se posa pour Byoul… La jeune fille passa le « flambeau » au garçon mais lui ne s’y attendait pas ! Il se retrouva un peu décontenancé et son entraînement ne se passa pas comme il l’aurait espéré. Son stress et sa panique remontèrent à la surface, ce qui ne l’aida nullement dans l’accomplissement de sa tâche. Il ne fut cependant pas accablé par ceux qui surveillaient le bon déroulement de l’activité. Puis Byoul passa la main à Galaad qui, à l’aide de sa pratique dans les armées, n’eut pas trop de soucis à se faire quand [quant] à la réussite de l’exercice. Ils s’en étaient tous plus ou moins bien sortis, certains mieux que d’autres. Tous les membres de la classe réussirent également l’épreuve, ils en étaient d’ailleurs tous très fiers !
Les jours qui suivirent étaient comme avant l’entraînement, pas trop de travail et une bonne entente au sein du groupe. Des excursions ponctuaient certaines journées, le temps quant à lui devenait de plus en plus froid. L’hiver montrait le bout de son nez, ce qui n’était pas pour déplaire à Eavan qui adorait le froid et la neige. L’académie transmettait de nombreux savoirs aux jeunes femmes et hommes. Ils emmagasinaient et s’imprégnaient au maximum ces nouvelles données.
On vint de nouveau leur apporter une nouvelle saisissante : l’académie devait vérifier que les informations données par les hauts gradés étaient toutes bien assimilées. Pour se faire : deux semaines complètes de tests. Byoul et ses compagnons furent abasourdis par la nouvelle qu’ils venaient d’entendre. Ils allaient devoir plonger le nez dans les différents bouquins qu’ils avaient reçu en début d’année. La réussite de ces tests était capitale pour notre héros car il devait montrer sa valeur à sa famille.
Les cours furent suspendus durant quelques temps pour permettre une étude plus efficace. Les jours semblaient très longs et de plus en plus moroses. Il y avait de nouveaux concepts à apprendre, des nouvelles façons de faire à assimiler et tant de subtilités propres à l’académie. Ce n’était pas évident pour Byoul de se concentrer, il était vite distrait par les convois qui passaient dehors ou encore, les animaux qui se faisaient entendre dans les environs. Il réussit quand même à étudier. Une fois la date de début des tests arrivée, le stress monta pour la majorité des jeunes. Mais la batterie de test se passa relativement bien – Byoul n’en rata que deux. Il fallait qu’il remonte ses côtes pour pouvoir continuer dans l’académie. Peu de personnes échouèrent vraiment à ces tests. S’ils avaient raté, les raisons invoquées étaient tout à fait honorables !
La flânerie reprit le train de vie de Byoul mais pas pour longtemps : un nouveau stade dans sa formation approchait à grands pas. Il allait, avec un compère, observer un maître d’armes gérant des séances d’entraînement ! Comme il était devenu très ami avec Galaad, il observa avec lui. Il y avait trois groupes qui étaient gérés par le maître. Byoul en aurait deux et son ami aurait le dernier mais non des moindres. Les participants étaient plus jeunes que les deux acolytes. Mais l’observation permettait d’apprendre à réagir dans des situations particulières, des réflexes que les jeunes hommes devraient acquérir. Le maître d’arme n’hésitait pas à interrompre sa séance pour donner des conseils. Le stage dura une semaine complète. Les deux comparses retourneraient plus tard dans ce centre d’entraînement avec ces mêmes personnes mais ils ne le savaient pas encore…
Pour ne pas être trop mal à l’aise et pour éviter de refaire comme dans le premier travail de coopération avec Vanora et Galaad, Byoul décida de mieux se préparer. Il enchaîna les exercices de préparation et les exercices physiques pour ne pas tomber dénué [je ne suis par certain que « tomber dénué » soit correct] face aux adolescents. Tout allait bien se passer selon lui. Mais il allait en être tout autre…
Il arriva donc le jour convenu pour l’entraînement des jeunes gens. Le maître d’arme se mit sur le côté pour observer les actions de Byoul, s’il avait retenu les conseils prodigués. Le jeune homme n’était pas trop à l’aise, il n’aimait pas se sentir épié de la sorte. Quel ne fut pas son désarroi quand la personne qui lui avait donné des conseils l’interrompit pendant qu’il parlait. Il était encore plus mal à l’aise et la séance d’exercices qu’il donnait ne se déroula pas très bien. Il fut déçu mais il avait l’occasion de se récupérer. En effet, il avait encore quatre sessions pour s’améliorer. Les deux qui suivirent furent à peu près sous le même signe que la première mais Byoul s’était un peu détendu et avait prit les remarques qu’on lui avait formulé [formulées] pour avancer.
Pour accentuer le stress du jeune homme, un des hauts gradés de l’académie était venu voir ce que les enseignements avaient apporté. Mais il réussit à se débrouiller tout de même. Une fois chez lui, il prenait soin de se rappeler chaque remarque et de revoir sa façon de faire. Les dernières séances furent placées sous le signe de la surprise car, le maître d’armes étant malade, Byoul était seul pour gérer les adolescents. Etrangement [Étrangement], il fut tout à coup aussi léger qu’une plume. Il allait se prouver qu’il savait gérer les jeunes qui se trouvaient devant lui. Sans la pression, tout se passa magnifiquement bien. Les participants étaient très actifs et ne semblaient pas s’ennuyer. C’était un point très positif à noter ! La fin du stage approchait, il fallait dire au revoir. Les adolescents qui avaient suivis [suivi] les séances voulaient que Byoul laisse un trace et il dû [dut] signer une petite feuille en souvenir.
Après cette semaine de pratique, Byoul devait se faire évaluer par les hauts gradés qui l’ont suivi [avaient suivi] durant son début de parcours. Il devait se défendre si nécessaire mais surtout vendre le travail qu’il avait fait et l’évolution effectuée. Sa prestation fut jugée satisfaisante. Il aurait aimé être mieux noté mais la côte lui semblait juste. Il n’allait pas s’en faire, il avait réussit [réussi] son premier stage d’apprentissage. Il fallait fêter cela en grandes pompes et avec tout le monde : Galaad, Antha, Cadellin, Keita, Vanora, Eavan, Helori, Milyan et Blodwen. Mais pas seulement… Il y avait d’autres jeunes hommes et femmes dans l’académie, autant réunir tout le monde !
Une soirée fut donc organisée ! Elle commença dans une taverne où les premières connaissances se firent ainsi que les premiers éclats de rire. Le repas se déroulait dans ce lieu mais tout le monde se dépêcha afin de passer à la suite des festivités : réunion autour d’un feu de camp près du lac d’Agorath. La cervoise coulait à flot et la bonne humeur se répandait sur tous les visages. La lune semblait épier ce que les jeunes gens de l’académie faisaient, à moitié cachée par des nuages. Un léger vent ravivait le feu quand il faisait mine de s’éteindre. Byoul fit plus ample connaissance avec un garçon nommé Perevan, un jeune musicien dont la blondeur rappelait celle de Galaad. Il était tout à fait comme notre héros : simple, prenant la vie du bon côté et ne désespérant pas trop de n’avoir personne pour poser sa tête. Ils parlèrent pendant des heures mais il fallait rentrer dormir, il y avait encore cours le lendemain.
Après la petite nuit de sommeil, tous les étudiants prirent le chemin de l’académie pour suivre les cours. Journée difficile en perspective, la nuit avant été trop courte. Mais il ne leurs fallut pas longtemps pour récupérer le sommeil manquant.
Pour boucler cette fin d’année, l’académie voulut sans doute tester les nerfs des académiciens. En effet, ils reçurent des masses de travaux à rendre dans les plus brefs délais. Pas évident de tout gérer, Byoul ne savait plus où donner de la tête. C’était le cas pour un peu tous les jeunes du coin apparemment. Il fallait s’organiser ! Rien ne pouvait l’arrêter. Il voulait réussir son année, qu’importe le temps qu’il devait consacrer aux travaux, il devait le faire pour sa réussite ! Il réussit juste à temps…
Ce que l’histoire ne raconte pas, c’est la suite des aventures et péripéties du jeune étudiant à l’académie… Si vous voulez la suite, il faudra attendre les prochains épisodes ! Merci d’avoir lu ce petit conte, en espérant qu’il vous a plu !
J'espère que cela t'aidera tout de même et qu'on pourra voir d'autres textes (:
20:38 - 21 avr. 2016
Je rejoins Mike. Je n'ai pas réussi à lire jusqu'au bout parce qu'il n'y avait rien qui accrochait mon cerveau. Tu ne présentes pas la ville où il est ni où il va, tu ne décris pas les rêves qu'il a, on comprend vaguement qu'il choisit un cursus militaire parce que tu parles de gens qui ont fait des batailles, etc...
Pour accrocher ton lecteur, il faut l'immerger dans ton univers. On doit pouvoir se représenter mentalement tout ce qu'il se passe. La seule chose qu'on peut se représenter ici c'est la tête de ton personnage principal, de son copain et d'une fille. Mais pas les lieux, ni même ce qu'ils font.
Il va donc falloir approfondir tout ça :)
18:13 - 24 avr. 2016
Je suis du même avis que mes camarades.
Sur la forme, il y a surtout des soucis de répétitions et quelques coquilles, mais la rédaction est assez agréable parce que simple.
Par contre, le gros défaut est en effet sur le fond. Comme Mike et Grendelor l'ont déjà relevé, il n'y a pas assez de détails sur les actions, les lieux, les personnages. Le background est très superficiel, et les actions que tu décris n'ont pas de contexte. C'est très handicapant pour le lecteur qui ne sait vraiment pas ce qui se passe concrètement dans cette énumération de journées. Le rythme est d'ailleurs assez répétitif et reprend systématiquement le même schéma : morne-normal / exercice inattendu.
"J'ai une âme solitaire"