Bashang - Taillefer - Faucheur de songes
En cours de correction depuis TA 1.5
Travaux en cours
Comme j'ai fait tout mon possible pour reprendre mon texte selon les remarques que vous m'avez données, j'aimerais savoir si je peux continuer ainsi où si je ne suis pas encore sur la bonne voie.
Je joins le deuxième chapitre qui n'a pas encore reçus vos avis.
Merci beaucoup de m'aider.
Le gros rire de satisfaction de Bashang réussit à peine à s’élever au dessus du cri de rage des perdants. Les démêlés échauffés couronnaient toujours la fin d'une partie de corvette aux trois as. Victorieux, il empoigna à pleines mains les fessiers charnus de la serveuse et en profita pour lui mordre le cou. Elle se dégagea d’un geste las. Puis lui fit face en le repoussant de sa main libre. Le regard las en disait plus long que son soupir d’exaspération.
C’est ce moment précis que la corvette de l’as de pique choisit pour se jeter entre les jambes de son concurrent de carreau. Il en profita pour attraper l’as de cœur qui échappait aux regards vigilants des autres corvettes. Il brandit bien haut son trophée en hurlant sa victoire. La partie était à peine finie, mais les parieurs s’empoignaient déjà.
Méhaban se dégagea de la piste de jeu avant que les échauffourées ne dégénèrent en combat. Il se dirigeait rapidement vers son ami quand il fut alpagué par un gros moustachu à la mine revêche dont les bras lourds étaient cerclés de griffes :
- Hé ! Ho ! Tu files pas, tu me dois trois rançons !! Son regard menaçant prévenait Méhaban qu’il n’irait pas loin.
Mais le bras massif de Bashang vint s’interposer tranquillement. Les yeux de l’homme s’arrondirent. Ses deux billes détaillaient les motifs ciselés sur les muscles qui lui barraient le passage. Bien que peint à même la peau, l'entrelacs de gargouilles montrait ses crocs. Il n'y avait pas un habitant de Taillefer qui n'eut reconnu ces tatouages.
D’abord agrandis par la crainte, les yeux de l’homme se plissèrent en un sourire qui s’accordait avec les mouvements de sa moustache.
- Hé ! Salut, Bashang ! T’étais là ?
Il parlait à Bashang, mais s'était tourné vers Méhaban et fronçait le sourcil pour lui signifier qu’il ne perdait rien pour attendre. Il se tapa le front en bredouillant :
- Faut que j’vois le Barbu, j’avais oublié qu’il m’attendait de suite à la fin du combat. J’te verrai plus tard.
Il s’éclipsa dans l’instant, baissant la tête pour ne pas intercepter les foudres de Bashang. Méhaban sourit en attrapant le bras de son collègue tout en suintant sournoisement :
- Le gros Pegroll espère encore que j’lui paye son pari. Mais c’est un gros foireux. Ses trois rançons, il peut se rincer l’œil avec ! Il éclata de rire. La proximité de Bashang le soulevait toujours vers des hauteurs où il se sentait le maître du monde.
Méhaban connaissait Bashang depuis longtemps. Ils formaient un duo inséparable où il était le petit frère. Il se reposait sur lui et bénéficiait de sa couverture protectrice. Il profitait des éclaboussures de respect liées à la réputation de son ami. Leur entente s’était bâtie sur leurs contrastes. Il était le faire valoir de son protecteur. Son coéquipier aéropêcheur dépassait tout le monde par sa stature et sa force musculaire. Méhaban était son complément sur bien des plans. Fluet et l’esprit alerte, il savait se placer pour être à tout moment là où l’attendait Bashang. Sa ruse et sa rapidité pour traiter les affaires les rendaient tous deux invulnérables.
Il n’était pas facile de se lancer dans le commerce sur ce morceau de caillou qu’était Taillefer, perdu au bout d’un monde envié pour ses richesses naturelles mais déserté à cause de ses dangers.
Taillefer n’était qu’une excroissance sombre et monobloc sur les parois verticales des falaises d’Estranglade. Les longs murs du fort surplombaient l’océan et ses vents sans leur laisser de chance de l’atteindre. Les ouvertures, réduites au minimum, laissaient à peine circuler les aéromoteurs et les quelques voyageurs qui se risquaient vers les contreforts. La muraille était bâtie pour résister aux vents violents. Les eaux pouvaient en très peu de temps devenir rageuses et dévastatrices. La mer devenait alors le cimetière de ceux qui s’y attardaient. Sur le haut plateau qui longeait la côte, les tempêtes rasaient sur leur passage toute trace de végétation la réduisant aux seuls brins d’herbe. Les tornades arrachaient toute plantule survivante sur une bonne centaine de kilomètres dans les terres.
Pêcher en mer était un exploit, et les pêcheurs des héros, car le poisson était leur seule source de protéines. Le ciel éternellement bleu ne prévenait pas le marin. Comme les coups de vents survenaient sans s’annoncer, certains se procuraient des registres de pêche. Ils détaillaient les combinaisons de lieux et de récoltes des pêches réussies. Ces véritables bibles se vendaient à prix d’or et étaient conservées dans des coffres cadenassés et camouflés. Ils permettaient à quelques rares pêcheurs de s’élever au rang de surhommes. Cependant, la mer et son ami le vent leur conservaient des surprises parfois fatales.
Les marins étaient attirés par les masses sombres de l'océan comme le papillon est attiré vers le feu. Chaque pêche réussie était la certitude de rapporter un trésor potentiel car le poisson de mer était un met de luxe goûté par les citadins des terres intérieures. Malgré la disparition des lieux de pêche, Taillefer restait un site viable exceptionnel. Quelques rares audacieux osaient encore prendre la mer, aussi le cours du poisson était-il monté en flèche.
Les aéropêcheurs allaient souvent par paire. Le téméraire prenait la mer entre deux tornades et le négociant rejoignait chaque jour la mégapole pour y vendre à prix exorbitant les pêches de son associé.
Méhaban était un marchand dont les dons de duplicité étaient si peu reconnus qu’il accaparait de juteux marchés sans donner l’impression d’une quelconque manœuvre manipulatrice. Il formait avec le marin un duo connu et envié de tous. Ils avaient bâtis leur renommée sur la bonne fortune de Bashang. Ce dernier avait le don de sortir en pêche quand plus aucun volant ne sortait. Il savait anticiper la venue du vent de manière innée, à l’odeur disait-il. La tempête dégageait à son nez un parfum particulier qui prévenait son arrivée.
Ils achevaient le transbordement de la cargaison toute fraîche de la pêche du jour, quand Bashang annonça à Méhaban :
- Tu peux partir ce soir si tu veux. L’air est sain pour la nuit. Si tu pars aujourd'hui, tu seras de retour à l'heure pour la cérémonie.
- Tu es sûr que je peux partir maintenant ?
Méhaban avait beau faire équipe avec l’aéropêcheur depuis une bonne dizaine d’années, le doute le prenait à chaque fois que Bashang l’envoyait en course. Le monde extérieur lui paraissait dangereux et il n’aurait jamais entrepris seul l'aventure, sans ses conseils. Il vouait une admiration profonde pour son ami.
Bashang ne releva pas la question et poursuivit sur sa lancée.
- Si tu ne pars pas dans l'instant, tu seras condamné à attendre la nouvelle porte météo et elle aura forcément lieu après le tatouage. Alors, la cargaison perdra de sa valeur.
- Tu te sens prêt pour demain ?
Bashang claqua la porte de l’hydravion et plaisanta :
- Je vais peut-être écoper d’une hydre à huit têtes cette fois. Si c’est le cas promets moi de m’éviter, je serai peut-être aux portes de l’enfer et tu pourrais t’y perdre avec moi.
Méhaban croyait à moitié à cet éventuel futur pour son ami. Bashang était le seul du Fort dont le quinzième tatouage s’était étendu sur l’ensemble des deux bras. En général, il n’excédait pas la hauteur d’une seule épaule à son âge. Mais le faucheur de songes avait été particulièrement inspiré lors de la précédente cérémonie. Bashang en était sorti grandi. Les dieux avaient parlé en sa faveur. Le faucheur, transporté dans ses songes fervents avait illuminé les images déjà inscrites dans le corps du marin. Ces images n’étaient pas toutes expliquées, elles animaient seulement le destin d’un homme. Les tatouages révélés par le faucheur suggéraient les signes d’un avenir autant que les marques du passé. Ils ne régentaient aucune conduite.
Chaque homme, chaque femme du Fort se préparait pour la cérémonie comme pour un sacre. Tous les deux ans, le jour de leur anniversaire, les enfants de Taillefer étaient convoqués par un faucheur de songes. Le premier tatouage était reçu à la naissance, pour tous le même : un simple cercle autour du poignet qui les attachait au Fort en une longue chaîne dont ils formaient les maillons inaltérables, offerts aux éléments. Les cercles suivants grimpaient le long des avant-bras de la jeunesse, avec des variantes qui apportaient quelques pistes sur les dangers encourus. Mais le danger n'est pas forcément synonyme de drame et chacun vivait marqué par sa destinée sans se préoccuper d’interférer dans son futur.
Méhaban décolla, son aéro lourdement affrété. De son côté, Bashang se dirigea vers l'arrière salle des gras. Il attrapa un verre de rhum sur le plateau tenu dans un équilibre précaire et jeta négligemment une pièce en paiement. Puis il se dirigea vers la table de Karamb, son principal concurrent en mer. Le collègue, vautré sur une banquette, le nez à proximité d’un décolleté avantageux, lui faisait signe.
- Salut Karamb, tu te prépares pour demain ? Parti comme tu es parti, c’est une couronne de sirènes qui te sera sculptée dans la peau. Avec un peu de chance, le faucheur t’y mettra un petit cœur. Tu m’offres un coup à boire ?
Karamb pouffa en empoignant le sein de sa compagne et le rembarra en riant :
- Toi, tu risques fort de te retrouver avec un trou noir à la place du cœur vu qu’il n’y a plus de place sur tes bras.
Il remplit la coupe vide de Bashang de tous les verres à demi entamés de leur tablée. Le mélange d’alcool était incertain mais sembla satisfaire Bashang qui trinqua avec Karamb avant de se vautrer à son tour dans le giron des femmes pour le restant de la soirée. Le lendemain serait un autre jour.
Il était totalement interdit de sortir de la nef durant les dix heures qui précédaient la cérémonie du fauchage de songes. Personne ne pouvait s’extraire du groupe. Les huit nés du jour et leur faucheur attitré formait une sorte de noyau. Dénudés et lavés de la tête au pied, ils étaient regroupés dans la crypte centrale. Le lieu diffusait la lumière naturelle et recouvrait les corps à faucher de son éclat tranchant.
Trois femmes accompagnaient les cinq hommes. Main dans la main, ils formaient un cercle parfait, illuminé par le soleil de midi. Les visages, concentrés, intériorisaient leurs contacts. Les masses corporelles, plantées dans le sable en une position immobile, paraissaient immuables. Les respirations soulevaient les poitrines dans un même ensemble que rythmait la musique sourde du chawoi. La note soufflée par la trompe de métal émettait un son grave qui s’égrainait sur un tempo lent. La sourde complainte atteignait les profondeurs des âmes.
Le regard de Bashang glissa sous ses paupières pour observer ses partenaires. L’une d’elle attirait plus particulièrement son attention. C’était une de ces femmes brunes et pulpeuses originaires des anses du Gobrisant. La Peau laiteuse de la femme contrastait avec la couleur sombre de ses longs cheveux qui lui cachaient presque entièrement le visage. Bashang détailla la centaine de petites spirales qui serpentaient sur son bras gauche. Les dessins raffinés se perdaient dans une foule de petits détails méticuleux. Il remonta ainsi le long du bras pour deviner l’attache gracile de l’épaule avant de se perdre sur le sein lourd et onctueux qui éveilla vite ses sens.
Dans l’instant, il baissa les yeux et chercha à se concentrer sur le son lancinant qui les berçait depuis un moment. Nu comme il était, il ne souhaitait pas s’exposer à la vue de ses comparses qui le scrutaient autant qu’il les lorgnait.
Évitant les formes attirantes de sa voisine, il se contenta de lire les mondes tatoués sur les bras formant la ronde. Chaque individu portait une part de sa personnalité. Certains dessins restaient énigmatiques. La symbolique n'était pas toujours facile à deviner. Le tatouage de la toute petite femme qui lui faisait face le laissait perplexe. La ligne bleue linéaire, finement tracée, se dispersait en une myriade de bulles. Sur l’épaule, elles se fondaient dans un brouillard vert d’eau pour réapparaitre au sommet de la clavicule. Celui de Karamb n’était que le reflet de son quotidien. Les marins pouvaient lire sans problème le trait sans fin de la mer dans l’ondulation hachée et les écueils dentelés qui parcouraient la peau.
Les tambours se joignirent à la mélodie monotone. Ils rythmèrent de plus en plus vite le souffle de la trompe et la ronde se resserra presque instinctivement. Les pieds se mirent à frapper le sol. Par pur instinct. Le tempo s’accéléra et la cadence des pas souleva un nuage de poussière. Soudain, un long hululement rompit la percussion. En un même ensemble, tous s’arrêtèrent, le cœur battant dans l’attente. Les corps suintaient de sueur. Une interminable litanie se déversa de la bouche de l’homme roulé en boule au centre de la ronde. Les mots se répandaient dans le silence soudain. Sans signification distincte, ils n’étaient qu’un conglomérat de syllabes imprononçables qui éveillaient des remous sous les muscles des appelés.
L’esprit de Bashang s’était évadé au moment de tambouriner la terre. Chaque onde atteignait sa chair et piquait à vif les profondeurs de son être.
Hors de la crypte, les habitants de Taillefer attendaient leur heure. Celle où sortirait de la Nef le premier tatoué. Chaque arrivée serait fêtée comme une nouvelle naissance. Le songe écrit sur la peau deviendrait le centre de toutes les interprétations possibles avant d’élever le tatoué au rang de messager des dieux le temps d’une nuit.
Lorsque Bashang émergea du lieu sacré, il se sentait un autre homme. Il avait laissé derrière la porte ouvragée qui fermait l’accès au nid du faucheur les dernières traces de l’enfance. Son esprit encore embué par l’excès d’introspection s’appliquait avec difficulté à prendre part à son environnement.
Guidé par les partitiennes qui l’avaient accompagné depuis son nouvel âge, il pénétra sur l’aire du "bleu". Il était sonné et avait envie de vomir. Son torse lui faisait atrocement mal.
Il fut soulevé, palpé, pétri par les mains d’une foule bruyante. Incapable de réagir, il se laissa porter contre son gré sans même chercher à se débattre. La chaleur dégagée par sa poitrine sculptée le brûlait de l’intérieur. Les doigts lui tiraillaient la peau et s’enfonçaient dans sa chair meurtrie. Les cris de joie se mêlaient aux cris d’effroi. Les piaillements des femmes cherchant à voir le dessin tatoué n’arrivaient pas à surpasser les commentaires sur le tableau.
Quelqu’un le fit boire. Il sentait le vin dégouliner le long de ses joues. Ses paupières lourdes le guidaient vers la somnolence. Une part de lui était ancrée ailleurs. Cet au-delà dans lequel il avait été trainé sans pouvoir y prendre part réellement. Lorsque le faucheur avait touché sa peau, il avait hurlé sous la brûlure. Jamais encore il n’avait ressenti pareille douleur. Les précédents tatouages ne lui avaient apporté qu’une simple sensation de chaleur.
Le rite avait permis l’extraction d’un songe lointain, mais il n’en avait pas encore vu le dessin.
Quelques phrases criées parmi le brouhaha des curieux agglutinés à ses côtés lui suggéraient des images : « On croirait du feu mais c’est gelé !» « On dirait que ça devient blanc ! » « Celui là fait vraiment peur ! »
Il fut tiré, entrainé vers les banquettes. Une main généreuse lui serra un pagne autour de la taille. Il était en sueur et le manque d’air de la pièce l’oppressait. D’un geste nerveux et rude, il écarta ceux qui le cernaient de trop près en émettant un grognement sauvage. Il entendit les rires de son entourage et s'effondra sur le siège offert.
Autour de lui, les verres dansaient pour célébrer le fauchage.
13:21 - 8 déc. 2015
Voilà un univers intéressant, que tu nous décris. Je suis vraiment intriguée. C'est plaisant à lire et ça donne surtout envie de connaître la suite.
14:15 - 18 déc. 2015
Répétition qui nuit à la fluidité de la lecture.
Dans l'ensemble, j'aime bien ce début d'oeuvre et j'espère que tu vas la poursuivre Cassiopée.
Le premier chapitre m'a plu sans pour autant m'entrainer complètement dans l'histoire : je pense que c'est du à une narration très descriptive qui a le mérite de planter le décor.
Le second chapitre m'a beaucoup plus emballé et j'ai hâte de connaitre la suite.
Continue à faire travailler ton imagination (et la notre) :)
18:59 - 18 déc. 2015
Merci les amis de m'encourager à continuer.
Je vais corriger les points que vous relevez tous deux et entamer le 3ème chapitre.
Merci encore.
Edit : Corrigé dans le texte initial.
20:23 - 21 déc. 2015
Je n'ai pas eu le plaisir de lire la précédente version de ce texte mais je dois dire que je le trouve très plaisant en l'état.
J'aime bien le contraste qu'il y a entre l'aspect un peu hostile et sauvage du premier chapitre et celui, plus artistique et spirituel du second, je trouve que ça pose bien les bases d'un contexte qui s'annonce plus complexe que ne le laisserait croire le premier chapitre seul.
Et je trouve ce style d'écriture beau et fluide :)
Quelques remarques en vrac ; il n'y a pas grand chose à dire alors je pinaille un peu :)
Ce n'est pas plus gênant que ça mais sur le coup, ce « dont les dons » m'a un peu titillé l'oreille... ^^
Rien de faux ici, mais ça pourrait être mal interprété ^^
Je trouve un peu bizarre de dire qu'une note "émet" un son, non ?
La Peau est un concept particulier ou c'est seulement la majuscule qui est en trop ?
Petite répétition pas bien gênante
Je confesse que je ne visualise pas trop... une ligne droite ?
Manque juste un petit tiret à « celui-là » ^^
Papa Talon (Greg)
12:05 - 24 mars 2016
Coucou. Dis cassi, tu en es où de ce texte du coup après tout ce temps ? Les différents commentaires ont-ils suffit à t'apporter l'aide nécessaire ? Est-ce encore un projet en cours ou l'as-tu terminé ?
19:17 - 24 mars 2016
Les commentaires apportés par chacun m'ont permis de donner une version totalement revisitée qui tenait compte des remarques et de la longueur de mes phrases.
J'ai encore du mal à organiser ma pensée autour des verbes plutôt que des adjectifs, mais... Je m'y essaie pourtant.
Je n'ai pas encore eu le temps de m'y remettre pleinement parce que ma priorité va aux récits rôlistes ainsi qu'à la gestion du pôle rôliste et de Ter Aelis dans son ensemble. Mon temps libre étant relativement limité car mon travail rempli allègrement 10 heures de mes journées, je prévois d'y travailler aux prochaines vacances.
Je n'ai pas abandonné. Je voudrais aboutir un texte long.
20:12 - 24 mars 2016
Ce n'était pas un examen de conscience hein, ne t'en fais pas ! Tu vas au rythme ou tu veux, je me demandais juste si c'était terminé ou non (: