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26 nov. 2015 - 18:48

Travaux en cours

L'enclume

Une enclume,
J'en suis une, lourde, très lourde...ai-je le droit d'exister ?
Le droit d'aimer ?

De paraître et d'être fier de mon allure sans mal être ?
Une silhouette sans défaut mais sans un mot pour pleurer.
Que faut-il que je porte pour être moi ? Sexy, jolie, belle, créant l’émoi ?
Autour, tout est sombre, je marche dans l'ombre.
Est-ce moi, l'ombre ?

C'est vrai, j'existe ? J'existe... Mais depuis quand, depuis où, depuis qui ?
Des kilomètres j'en ai parcourus, mais je mue, je me lasse, je me casse !
C'est libre, une enclume ? C'est enchaîné dans un engrenage déchaîné, ça tombe sans arrêt !

Je suis libre sans l'être, quel est donc l'idée qui m'entête ?
Courir, sans m'arrêter, me libérer de cette vie amère, voguer ?
Car sur la mer, rien ne t'embête . Si, le manque de vivre qui par en miette.
Voguer à en perdre la tête, faire de ta vie une douce fête !

Mourir, comme une enclume.


Tellement dans les nuages...avec Nyan cat!
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Message posté le 20:32 - 26 nov. 2015

J'aime beaucoup ce poème. Il mérite quand même d'être légèrement retravaillé par endroit. Par exemple, je trouve que le vers "J'en suis une, lourde, très lourde...ai-je le droit d'exister ?" manque de rythme et de vivacité. Surtout la question est un peu bateau. Manque de rythme également dans "Autour, tout est sombre, je marche dans l'ombre."

Des kilomètres j'en ai parcourues => parcourus
me libéré => me libérer
cette vie amer => amère


Je laisse ceux qui connaissent bien la poésie te faire un commentaire plus poussé. Il y a toutefois quelque chose de vraiment sympa dans ces petits jeux de mots. C'est frais comme une enclume.


Plus qu'ailleurs, ici.
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Message posté le 20:53 - 26 nov. 2015

L'image de l'enclume est vraiment touchante, oui. Je trouve cette phrase super également :

C'est enchaîné dans un engrenage déchaîné


Allez, une petite correction grammaticale en cadeau qui vient compléter les remarques d'Ali :

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Message posté le 22:57 - 26 nov. 2015

Merci les amis! je vais essayer de le reprendre un petit peu, notamment les phrases bateaux, comme tu dis Ali! :)
En tout cas ça me touche que vous aimiez, comme ça, j'ai l'impression de progresser, et c'est vachement cool!

Pour la phrase:
"Autour, tout est sombre, je marche dans l'ombre"

A la base je voulais dire:
"Autour, tout est sombre, je me sens marchombre"

Sauf que si on connait pas les romans de Pierre Botero, je suis pas certaine que ce soit judicieux.(je le met quand même pour tester! soyons fou!)


Une enclume,
J'en suis une, lourde, très lourde...
Ai-je le droit d'exister ?
Le droit d'aimer ?

De paraître et d'être fière de mon allure sans mal-être.
Une silhouette sans défaut mais sans un mot pour pleurer.
Que faut-il que je porte pour être moi ? Sexy, jolie, belle, créant l’émoi ?
Autour, tout est sombre, je me sens marchombre,
Deviens l'ombre qui danse.

C'est vrai, j'existe ? J'existe... Mais depuis quand, depuis où, depuis qui ?
Des kilomètres j'en ai parcourus, mais je mue, je me lasse, je me casse !
C'est libre, une enclume ? C'est enchaîné dans un engrenage déchaîné, ça tombe sans arrêt !

Je suis libre sans l'être, quel est donc l'idée qui m'entête ?
Courir, sans m'arrêter, me libérer de cette vie amère, voguer ?
Car sur la mer, rien ne t'embête. Si, le manque de vivre qui part en miettes.
Voguer à en perdre la tête, faire de ta vie une douce fête !

Mourir, comme une enclume.


Tellement dans les nuages...avec Nyan cat!
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Message posté le 18:57 - 28 nov. 2015

En effet marchombre je ne connais pas, mais même sans connaitre on peut en saisir le sens, ou même avoir la curiosité de rechercher.

J'aime bien cette ligne :

Je suis libre sans l'être, quel est donc l'idée qui m'entête ?


Le passage a la seconde personne du singulier m'a troublée par contre. Mais peut-être est-ce voulu.

Merci du partage <3


I must not fear. Fear is the mind-killer. Fear is the little-death that brings total obliteration. I will face my fear. I will permit it to pass [...] through me. And [then] only I will remain.
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Message posté le 22:09 - 28 nov. 2015

De manière générale, oui, c'est assez plaisant à lire.

Une petite erreur résiduelle :

quelle est donc l'idée qui m'entête ?


Plusieurs points m'ont heurté dans ma lecture :

Si, le manque de vivre qui part en miettes.


Si ? Pourquoi si ? Si quoi ?

Le manque de vivre ? C'est à dire ? Il n'y aura pas assez à manger ? Le manque d'envie de vivre comme le soufflait Grendy ? C'est le manque qui part en miettes ? Ce sont les vivres qui partent en miettes ? Bref, je trouve ce passage peu clair.

Car sur la mer, rien ne t'embête.


Je ne saurais trop dire mais "embête" sonne étrangement à l'oreille. On me suggère que ça serait un soucis de registre. Avec un vocabulaire de courant à soutenu, tu tombes dans le familier brutalement pour revenir à un autre niveau de langage. C'est un peu perturbant.

Marchombre, c'est non. Pas dans ce texte, pas dans ce contexte : ça coupe la lecture.

Mourir, comme une enclume.


Et là, la conclusion tombe brutalement. On sent effectivement comme si une enclume tombait, brutale et lourde. La fin tombe à plat et fait du bruit. On pourrait d'un côté voir ça comme une conclusion logique à ce texte mais d'un autre côté, ça tombe comme tellement brutalement que ça laisse coi.

Après le texte et son fond sont efficaces. Pas de soucis. Les rimes sont faciles mais fonctionnent (ombre / sombre, enchaîné / déchaîné...)

Le texte est sympathique malgré tout, pas de soucis. Merci du partage !

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Message posté le 23:16 - 30 nov. 2015

Alors, Erlidann:

Le "si" parce que "ha, bah si tiens, j'avais oublié ce point la, j'ai oublier que mon envie de vivre me quitte, mais plus maintenant." grosso modo c'est ce que je veux faire sentir dans mon texte.

Mm... si le mot "embête" et gênant, je peux en effet le remplacer. Mais il me plait bien car il fait ressortir un style enfantin que j'apprécie placer plus ou moins discrètement dans mes textes et dessins.

Pour la phrase avec le mot "marchombre", c'était juste un essai.
Je vais revenir à ma phrase d'origine:
"Autour, tout est sombre, je marche dans l'ombre" même si ça fait un peu adolescent immature.

pour le reste, si je ne met pas de vocabulaire très soutenu c'est simplement qu'il n'est pas très riche, mais je m'emploie à résoudre ce problème de langage un peu tout les jours.

Merci pour ce commentaire Haalysse. :)
____________________________
Mon poème, donc:

Une enclume,
J'en suis une, lourde, très lourde...
Ai-je le droit d'exister ?
Le droit d'aimer ?

De paraître et d'être fière de mon allure sans mal-être.
Une silhouette sans défaut mais sans un mot pour pleurer.
Que faut-il que je porte pour être moi ? Sexy, jolie, belle, créant l’émoi ?
Autour, tout est sombre, je marche dans l'ombre,
Deviens l'ombre qui danse.

C'est vrai, j'existe ? J'existe... Mais depuis quand, depuis où, depuis qui ?
Des kilomètres j'en ai parcourus, mais je mue, je me lasse, je me casse !
C'est libre, une enclume ? C'est enchaîné dans un engrenage déchaîné, ça tombe sans arrêt !

Je suis libre sans l'être, quelle est donc l'idée qui m'entête ?
Courir, sans m'arrêter, me libérer de cette vie amère, voguer ?
Car sur la mer, rien ne t'embête (Rien ne t'arrête?). Si, le manque de vivre qui part en miettes.
Voguer à en perdre la tête, faire de ta vie une douce fête !

Mourir, comme une enclume.


Tellement dans les nuages...avec Nyan cat!
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Message posté le 23:59 - 30 nov. 2015

Je vais te détailler point par point ce qui me semble être modifiable pour donner un peu plus de légèreté dans ton poème, car je le trouve trop "lourd" à la lecture. On y retrouve l'idée du texte "enclume" certes, mais le rythme est; de mon point de vue évidemment; trop saccadé.

Une enclume,
J'en suis une, lourde, très lourde...
Ai-je le droit d'exister ?
Le droit d'aimer ?


Le "très" lourde du deuxième vers me dérange, je trouve l'ensemble plus fluide si tu le remplaces par "trop".
Enfin, il y a cette répétition de "droit" qui me fait grincer les dents. Elle n'est en faites pas justifiée, il n'y a pas d'intention stylistique(sauf si tu peux me préciser l'idée que je n'aurais pas saisie). Tu peux, par exemple, remplacer "Le droit d'aimer ?" par "Puis-je aimer" pour jouer avec le vers précédent.

De paraître et d'être fière de mon allure sans mal-être.
Une silhouette sans défaut mais sans un mot pour pleurer.
Que faut-il que je porte pour être moi ? Sexy, jolie, belle, créant l’émoi ?
Autour, tout est sombre, je marche dans l'ombre,
Deviens l'ombre qui danse.


Premièrement, il y a un changement assez curieux par rapport à la première strophe. Tu choisies de casser le rythme par des vers avec un nombre de pieds beaucoup plus importants, d'accord. Le problème, c'est qu'il n'y a pas de structure, et du coup un rythme saccadé qui est dérangeant. Par exemple sur le premier vers il y a 14 pieds, puis dans le deuxième 13 pieds, puis 17 pieds, puis 9 et enfin 6 pieds (à vérifier, mais c'est pour te donner une idée).

Le premier vers et le deuxième vers sont agréables à lire, je ne vois rien à modifier.
"Que faut-il que je porte pour être moi ? Sexy, jolie, belle, créant l’émoi ?", tu peux retirer soit "jolie" soit "belle", tu utilises deux mots différents qui ramènent à la même idée. Ce qui n'est pas nécessaire et qui alourdi la lecture.

C'est vrai, j'existe ? J'existe... Mais depuis quand, depuis où, depuis qui ?

Cette partie mérite d'être retouchée, le rythme en est diminué. Je n'ai pas d'idée en tête sur le moment pour te donner un exemple, essaye juste d'alléger l'ensemble, ou de le modifier complètement.

Je suis libre sans l'être, quel est donc l'idée qui m'entête ?
Courir, sans m'arrêter, me libérer de cette vie amère, voguer ?
Car sur la mer, rien ne t'embête . Si, le manque de vivre qui par en miette.
Voguer à en perdre la tête, faire de ta vie une douce fête !


Tu fais rimer m'entête avec miette, mais tu laisses "voguer" seul au gré des vents. Un conseil, remplace "voguer" pour qu'il ne fasse pas étranger par rapport au reste de la strophe.

Pour finir, il y a du potentiel dans ton texte, mais il manque encore pas mal de travail avant qu'il ne soit officiellement finalisé tu vois. Essaye de jouer d'avantages avec les sonorités qu'avec le choix des mots, c'est vraiment l'impression que j'ai en te lisant : tu sélectionnes tout mot par mot (je ne sais pas si je suis clair).

Merci d'avoir partagé, si tu as d'autres questions n'hésite pas.


A.A
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Message posté le 11:03 - 1 déc. 2015

Citation de Aikoh kote :
Alors, Erlidann:

Le "si" parce que "ha, bah si tiens, j'avais oublié ce point la, j'ai oublier que mon envie de vivre me quitte, mais plus maintenant." grosso modo c'est ce que je veux faire sentir dans mon texte.

Mm... si le mot "embête" et gênant, je peux en effet le remplacer. Mais il me plait bien car il fait ressortir un style enfantin que j'apprécie placer plus ou moins discrètement dans mes textes et dessins.

Pour la phrase avec le mot "marchombre", c'était juste un essai.
Je vais revenir à ma phrase d'origine:
"Autour, tout est sombre, je marche dans l'ombre" même si ça fait un peu adolescent immature.

pour le reste, si je ne met pas de vocabulaire très soutenu c'est simplement qu'il n'est pas très riche, mais je m'emploie à résoudre ce problème de langage un peu tout les jours.


Mais non, ce n'est absolument pas ce que j'ai dit. Juste que "embêter" qui est plus du registre "familier" au milieu d'un registre de langage plus courant voire soutenu, ça détonne. :)

Pour clarifier ton "Si", tu pourrais mettre :
"Si : le manque de vivre qui part en miettes."

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Message posté le 13:24 - 1 déc. 2015

Je reviens sur le "rien ne t'embête". J'aime bien ta suggestion de "rien ne t'arrête", ça me parait mieux dans ton texte.

Sur ta seconde strophe, où Moon est dérangé par le changement de nombre de pieds, personnellement, j'aime bien cet allongement progressif et puis ce raccourcissement. C'est comme si elle prenait son envol puis retombait, lourdement, tristement.

Pour le "si", tu peux aussi juste mettre un point après. "Si. Le manque de vivre qui part en miettes".

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Message posté le 11:35 - 3 déc. 2015

Attention dans ce que je vais dire, je ne parlerais nullement du nombre de pieds. Je n'ai pas non plus lu les autres commentaires.

Une enclume,
J'en suis une, lourde, très lourde...
Ai-je le droit d'exister ?
Le droit d'aimer ?


Un indice. Tu as les sons suivants : [OU], [OI] et [UME] qui apparaissent. Ils n'ont aucun lien entre eux. L'effet est donc de saccader la lecture par manque d'unité sonore (et donc de fluidité). C'est donc une introduction qui personnellement, me laisse de marbre; pas au sens enclume du terme. Peu m'importe le nombre de pieds, ce qui me dérange pour entrer dans le poème, c'est le son, tout simplement. A celà une rime en [é] me paraît relativement pauvre.

De paraître et d'être fière de mon allure sans mal-être.
Une silhouette sans défaut mais sans un mot pour pleurer.


Ca c'est bien. Mais le mot allure, donc le son [URE] n'est repris nul part. Il est en opposition radicale avec l'ouverture des sons [è] que tu utilises dans le premier vers 4 fois. A la lecture, tu comprends pourquoi ça accorche légèrement. Sur ce point je conseillerais : soit de réutiliser un mot avec le son [è] ou de faire un miroir avec les sons du mot "fière" (donc un son en f). Il faut dans un vers (ou une strophe) un minimum de cohérence sonore.

Pourquoi je dis que c'est bien malgré la critique car à quelques pieds près tu as deux alexandrins parfaits ce qui donne au lecteur une impression agréable. Sache juste, que tu pourrais faire bien mieux juste avec de la ponctuation.

Plus généralement, même si je pinaille, ces deux phrases sont plutôt agréable à lire et les sons sont très bien repris.

Que faut-il que je porte pour être moi ? Sexy, jolie, belle, créant l’émoi ?


Sexy casse tout le magnifique jeu entre être moi et émoi. Le son [X] casse tout à la lecture. Même si tu le reprends avec "existe", très personnellement, ça m'a tout gâché alors qu'en remplaçant la triplette "sexy, jolie, belle" par un mot qui contient un son de l'interrogation [ORTE] ou [FO], cela devient parfait.

Autour, tout est sombre, je marche dans l'ombre,
Deviens l'ombre qui danse.


Le mot "danse" me déplaît. J'aurais mis "tremble" pour reprendre des sons en [BE] ou avec un son supplémentaire [ARCH]. Il y a moyen d'ajouter à la lourdeur ambiante et à la pesanteur exprimé par la reprise du mot "ombre".

C'est vrai, j'existe ? J'existe... Mais depuis quand, depuis où, depuis qui ?


Je ne sais pas si ces quelques phrases te sont vraiment utiles. Si tu veux accélérer le rythme avec l'énumération des "quand, où et qui", fais le plus distinctement sans ambages, et tranche (comme on tape sur l'enclume). Exemple : C'est vrai. J'existe. Depuis quand ? Depuis où ? Depuis qui ? (et tu peux même rajouter après l'évocation du sombre et de l'ombre, du jeu supplémentaire sur des sons fermés juste après).

Des kilomètres j'en ai parcourus, mais je mue, je me lasse, je me casse !


La triplette (pas de Belville) est très bien. Un axe d'amélioration serait de voir le lien entre parcouru et mue. Là je dois avouer que c'est plus compliqué.

C'est libre, une enclume ? C'est enchaîné dans un engrenage déchaîné, ça tombe sans arrêt !


J'aime beaucoup le jeu sur enchaîné, engrenage, déchaîné. Pourquoi ? En plus du jeu sur les chaînes, tu as la reprise du son [EN] : enchaîné + engrenage. Si tu veux réussir à la perfection la fin de ta phrase, met un mot avec le son [AGE] ou [NAGE]. Je repose la question : pourquoi ? Parce que tu auras une unité sonore qui alterne en plus du jeu sur le rythme.

Je suis libre sans l'être, quelle est donc l'idée qui m'entête ?
Courir, sans m'arrêter, me libérer de cette vie amère, voguer ?
Car sur la mer, rien ne t'embête (Rien ne t'arrête?). Si, le manque de vivre qui part en miettes.
Voguer à en perdre la tête, faire de ta vie une douce fête !


L'usage du mot "voguer" m'a dérangé. Porte ton regard au dessus de ton paragraphe et regarde juste les lettres usitées. Y a bien plus de "m" que de "g". Bilan, le mot est un ovni dans l'unité du texte. J'aurais plutôt vu un mot avec un "m" à minima. Exemple : Courir, sans ramer, me libérer de cette vie amère, sans m'arrêter.


Conclusion :

Oui, j'ai l'air méchant et mesquin comme ça, mais ça n'est pas du tout le cas. C'est une idée de poème et un thème très intéressant et plutôt difficile à faire. Tu ne t'en sors pas si mal que ça mais, pour être tout à fait honnête, il y a du travail. J'ai l'impression d'une auteure qui lorsque elle écrit son poème, a le nez collé sur le choix du mot. J'aurais envie de conseiller et de dire : relève la tête et observe ce qui se trouve autour de tes mots. Tu le fais très bien parfois (il y a des expressions comme je me lasse, je me casse, enchaîner dans un engrenage déchaîné) qui sont, à mon goût, belles et particulièrement réussis. Cela prouve donc que tu as la capacité de les construire et donc de reproduire cette façon de faire dans le reste du poème.

Un autre conseil, dont je n'ai pas parlé, enlève un maximum de "qui, que, quoi, dont, où" et de "mais, où, et, donc, or, ni, car". Ce sont des mots avec un fort liant sémantique mais qui dénature la fluidité syntaxique (waw, ça fait intello quand je dis ça bordel).


Tr0n, Dieu, ou Sainte Catherine (parce qu'elle est so cute).
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Message posté le 19:27 - 7 déc. 2015

J'ai édité au dessus, désolé pour le temps mais je suis pas mal occupé en ce moment.

Voilà, bonne soirée.


A.A
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Message posté le 13:56 - 21 déc. 2015

Sais-tu pourquoi, en poésie, on trouve souvent des rimes ? C'est une petite chose qu'on a inventé pour empêcher les poètes de raconter ce qu'ils veulent. Ils ont un mot dans la tête, et ce mot correspond exactement à ce qu'ils aimeraient exprimer : seulement voilà, il ne finit pas en "-ture", ce mot, il ne rime pas, alors il faut en trouver un autre. Le mot qu'on retiendra finalement sera sans doute un peu moins bon, il aura une syllabe de trop, il provoquera un léger glissement de sens : et par cela même, il n'est pas impossible qu'il gagne en force de percussion.

Le décompte des syllabes, les jeux d'accentuation ou de mise en forme : tout cela participe d'une même logique, interdire à l'auteur de "faire simple". La poésie, c'est l'art de dire ce qu'on a pas envie de dire. Pourquoi ? Parce que demander, dans un poème, si on le droit d'aimer ou d'exister : bien sûr que ce sont des sujets universels, mais une fois couchés sur le papier, ils ressemblent à des choses qu'on a lues ou entendues des milliers de fois, et dans ce qu'ils ont à la fois de commun et d'un peu abstrait, ces mots ne nous touchent plus vraiment. La poésie essaye à sa manière d'inventer une forme communicable, une forme qui ne soit pas encore "usée", pour exprimer ce que tout le monde sait déjà. On n'a pas le droit d'être trop direct en poésie : ceux qui nous lisent sont tellement persuadés d'avoir tout lu ! Il va falloir les surprendre un peu.


Littéralement et dans tous les sens.
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Message posté le 22:18 - 24 janv. 2016

Wouaw!

Pour commencer, merci infiniment de tout ces commentaires.
Ensuite, veuillez tous m'excuser de ce retard, car j'avais totalement oublié que j'avais écris un poème...mouaip, pas cool je sais. ^^"

Étant donné que je suis malade aujourd'hui et donc indisposé à réfléchir clairement, je répondrai à tout le monde de façon la plus franche possible en essayant au passage de retravailler mon texte dans la semaine.

Ceci est la promesse d'une Salvator Dali du futur! (Oui il était pas poète mais je m'en fiche! ^^)

Et merci encore les amis! :)


Tellement dans les nuages...avec Nyan cat!
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