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très joli texte, j'ai apprécié sa lecture et il est très parlant. Je ne sais pas vraiment quoi dire de plus, mais merci du partage, j'ai vraiment beaucoup aimé (:
I must not fear. Fear is the mind-killer. Fear is the little-death that brings total obliteration. I will face my fear. I will permit it to pass [...] through me. And [then] only I will remain.
La première phrase m'a fait tiquer : participe présent sans verbe. C'est désagréable malgré les sonorités qui sont plutôt harmoniques ([an] [ke]). Avec le temps, j'ai considéré ce choix d'absence verbale comme une erreur (que j'essaie souvent de corriger). Pourquoi ? Question sensibilité, elle casse la lecture, elle coupe la sémantique de l'émotion.
Un second usage de participe présent m'a un peu cassé l'ambiance des sons "S" que j'adore : "harmonisant". Je sais qu'il y a plusieurs sons [an] mais ça me dérange. Tu me coupes l'herbe sous le pied. Je ne sais pas s'il y a un expert du son [an] dans le coin, mais c'est un de ceux que je fuis comme la peste (sauf par le biais d'énumération pour faire transiter une forme de lourdeur).
Le "défraction bilaire" me donne l'impression d'articulation entre deux parties (sans parler de sens d'ailleurs) dans l'émotion. Pourquoi ? Parce qu'aucune sonorité n'est commune avec le début ou la suite. Pourquoi pas.
Outre ces deux détails et sensations, car il s'agit bien juste d'une opinion et d'un maigre détail, ça me plaît. Notamment cette phrase qui, dans certaines circonstances, aurait pu provoquer une jouissance chez moi :
L'espace s'emplit, l'esprit s'agace
L'esprit sagace. J'adore ce genre de figure de style. Elle est très bien réussie et parfaite même. Les phrases qui gravitent autour avec ce son S sont d'ailleurs particulièrement bien réussies.
C'est bien construit. Je reste un peu sur ma faim, j'aurais aimé quelque chose d'un peu plus long sans doute.
Tr0n, Dieu, ou Sainte Catherine (parce qu'elle est so cute).
Je comprends tout à fait ton ressenti vis à vis des participes présents en général, Tr0n, et du son [an] général. C'est en effet un son lourd, pesant, qui crée une sorte de malaise. Et leur accumulation peut être très efficace en ce sens.
Par contre, je ne suis pas sûr que l'explication de ton ressenti soit tout à fait là où tu la cherches. Dans la première phrase, il y a deux verbes conjugués. étouffe et devient. Une action, que j'ai failli qualifier d'état, et un changement, un mouvement. Donc sur celui-ci, outre la présence même du participe présent, j'ai du mal à cerner ton ressenti. Pour "harmonisant", j'ai cherché, j'ai recherché, j'ai même fait un ctrlF... Mais... Je ne vois pas où tu le trouves oO. C'est assez... étrange.
Pour la longueur... c'est une question d'habitude, je pense. Comme pour les sons "s", que j'aime aussi beaucoup et qui sont faciles à rendre harmonieux. (mais je leur préfère les sont qui craquent, les a très amples, etc)
Pour "harmonisant", j'ai cherché, j'ai recherché, j'ai même fait un ctrlF... Mais... Je ne vois pas où tu le trouves oO. C'est assez... étrange
WTF ! Je pensais harmoniser quand j'écrivais mais c'est "parsemant". Je devais encore dormir un tantinet ce matin.
Dans la première phrase, il y a deux verbes conjugués. étouffe et devient. Une action, que j'ai failli qualifier d'état, et un changement, un mouvement. Donc sur celui-ci, outre la présence même du participe présent, j'ai du mal à cerner ton ressenti.
Je me suis mal exprimé :). La syntaxe mon cher ! Une subordonnée relative est une extension d'un groupe nominal et donc du sujet. Peu importe ce qu'elle contient. La phrase est une structure sujet + verbe à minima. Si je supprime l'extension de ta relative, je n'ai aucun verbe qui s'associe au sujet "un masque".
Par exemple,
Un masque qui m'appartient, est très grand => C'est une phrase. Un masque qui m'appartient => ce n'est qu'un groupe nominal sujet.
Ta première phrase est dite "asyntaxique". C'est ce qui me donne un ressenti un peu coupant. Si à cela tu rajoutes le participe présent à la fin, ça me pose un problème. En effet, les phrases nominales sont plus souvent utilisées pour des énumérations, une forme de déclaration exclamative, une évidence ou un élément à deviner (comme le verbe).
Un exemple.
La fin. Ta fin. Une rue. Une route. Une départementale ! Que dis je ! C'est une autoroute !
Bref, j'espère être un peu plus clair. Ce n'est pas bien grave, c'est juste de l'ordre du détail hein.
Tr0n, Dieu, ou Sainte Catherine (parce qu'elle est so cute).
Je ne suis pas certain qu'un grammairien adhère vraiment à ta vision de la relative ! Mais je vois ce que tu veux dire. Cependant, je pense que tu te trompes. On a deux groupes nominaux, en présence d'une relative. Le groupe nominal où "qui" antécédent est sujet trouve bien son verbe, mais le premier groupe nominal sujet n'en a pas. il devrait y avoir un truc du genre "D'un sac plastique blanc il fait un masque".
Parsemant, il me pose aussi problème. J'hésite à le remplacer par une relative, qui irait surement beaucoup mieux. Tu en penses quoi ?
J'ai simplifié. "un masque" = sujet "qui..." = subordonnée relative qui étend le sujet Phrase de type nominal et donc asyntaxique du point de vue de la grammaire. Ca ne me pose pas de réel problème. C'est juste qu'à la lecture, j'aurais voulu un verbe à ce sujet. Moi qui suis adepte de ce genre de phrases, je ne me l'explique pas justement. Et je crois que c'est la présence du PP dans la subordonnée qui me gène. Difficile à dire. Peut être que je cherchais justement un mot de plus pour marquer la naissance du masque à partir du sac poubelle. Va savoir.
Les grammairiens moi tu sais, je leur fais pipi dessus et je déconstruis :) (spécial kassdédi à Goldmund).
Pour le parsemant, il faut faire gaffe. La relative c'est bien mais un adjectif bien choisi en épithète à "la vue" (ou une métaphore à côté) peu amplement suffire non (et même te faire éviter le son [ki] ou [ke] pour introduire un S en plus zum beispiel) ?
Tr0n, Dieu, ou Sainte Catherine (parce qu'elle est so cute).
Te voir utiliser de la ponctuation paraîtrait presque troublant aujourd'hui ! D'ailleurs, tu pourrais reposter tes équilibristes en recueil un de ces quatre, ce serait bien.
Je suis un peu en retard dans mes lectures TA mais je voulais quand même laisser un message ici pour dire que malgré la surprise sur le rythme, sensiblement différent comparé à ce que tu fais d'ordinaire en poésie (ou plutôt à ce que je retiens de toi), je le trouve assez beau, il déborde de couleurs malades. Un certain sentiment de pourriture l'accompagne. Mais réussi, et c'est ce qui compte.
17:06 - 16 nov. 2015
très joli texte, j'ai apprécié sa lecture et il est très parlant. Je ne sais pas vraiment quoi dire de plus, mais merci du partage, j'ai vraiment beaucoup aimé (:
10:27 - 17 nov. 2015
Un second usage de participe présent m'a un peu cassé l'ambiance des sons "S" que j'adore : "harmonisant". Je sais qu'il y a plusieurs sons [an] mais ça me dérange. Tu me coupes l'herbe sous le pied. Je ne sais pas s'il y a un expert du son [an] dans le coin, mais c'est un de ceux que je fuis comme la peste (sauf par le biais d'énumération pour faire transiter une forme de lourdeur).
Le "défraction bilaire" me donne l'impression d'articulation entre deux parties (sans parler de sens d'ailleurs) dans l'émotion. Pourquoi ? Parce qu'aucune sonorité n'est commune avec le début ou la suite. Pourquoi pas.
Outre ces deux détails et sensations, car il s'agit bien juste d'une opinion et d'un maigre détail, ça me plaît. Notamment cette phrase qui, dans certaines circonstances, aurait pu provoquer une jouissance chez moi :
L'esprit sagace. J'adore ce genre de figure de style. Elle est très bien réussie et parfaite même. Les phrases qui gravitent autour avec ce son S sont d'ailleurs particulièrement bien réussies.
C'est bien construit. Je reste un peu sur ma faim, j'aurais aimé quelque chose d'un peu plus long sans doute.
14:23 - 17 nov. 2015
Merci pour vos retours (:
Je comprends tout à fait ton ressenti vis à vis des participes présents en général, Tr0n, et du son [an] général. C'est en effet un son lourd, pesant, qui crée une sorte de malaise. Et leur accumulation peut être très efficace en ce sens.
Par contre, je ne suis pas sûr que l'explication de ton ressenti soit tout à fait là où tu la cherches. Dans la première phrase, il y a deux verbes conjugués. étouffe et devient. Une action, que j'ai failli qualifier d'état, et un changement, un mouvement. Donc sur celui-ci, outre la présence même du participe présent, j'ai du mal à cerner ton ressenti.
Pour "harmonisant", j'ai cherché, j'ai recherché, j'ai même fait un ctrlF... Mais... Je ne vois pas où tu le trouves oO. C'est assez... étrange.
Pour la longueur... c'est une question d'habitude, je pense. Comme pour les sons "s", que j'aime aussi beaucoup et qui sont faciles à rendre harmonieux. (mais je leur préfère les sont qui craquent, les a très amples, etc)
15:38 - 17 nov. 2015
WTF ! Je pensais harmoniser quand j'écrivais mais c'est "parsemant". Je devais encore dormir un tantinet ce matin.
Je me suis mal exprimé :). La syntaxe mon cher ! Une subordonnée relative est une extension d'un groupe nominal et donc du sujet. Peu importe ce qu'elle contient. La phrase est une structure sujet + verbe à minima. Si je supprime l'extension de ta relative, je n'ai aucun verbe qui s'associe au sujet "un masque".
Par exemple,
Un masque qui m'appartient, est très grand => C'est une phrase.
Un masque qui m'appartient => ce n'est qu'un groupe nominal sujet.
Ta première phrase est dite "asyntaxique". C'est ce qui me donne un ressenti un peu coupant. Si à cela tu rajoutes le participe présent à la fin, ça me pose un problème. En effet, les phrases nominales sont plus souvent utilisées pour des énumérations, une forme de déclaration exclamative, une évidence ou un élément à deviner (comme le verbe).
Un exemple.
La fin. Ta fin.
Une rue. Une route. Une départementale ! Que dis je ! C'est une autoroute !
Bref, j'espère être un peu plus clair. Ce n'est pas bien grave, c'est juste de l'ordre du détail hein.
16:16 - 17 nov. 2015
Je ne suis pas certain qu'un grammairien adhère vraiment à ta vision de la relative ! Mais je vois ce que tu veux dire. Cependant, je pense que tu te trompes. On a deux groupes nominaux, en présence d'une relative. Le groupe nominal où "qui" antécédent est sujet trouve bien son verbe, mais le premier groupe nominal sujet n'en a pas. il devrait y avoir un truc du genre "D'un sac plastique blanc il fait un masque".
Parsemant, il me pose aussi problème. J'hésite à le remplacer par une relative, qui irait surement beaucoup mieux. Tu en penses quoi ?
16:40 - 17 nov. 2015
"un masque" = sujet
"qui..." = subordonnée relative qui étend le sujet
Phrase de type nominal et donc asyntaxique du point de vue de la grammaire.
Ca ne me pose pas de réel problème. C'est juste qu'à la lecture, j'aurais voulu un verbe à ce sujet. Moi qui suis adepte de ce genre de phrases, je ne me l'explique pas justement. Et je crois que c'est la présence du PP dans la subordonnée qui me gène. Difficile à dire. Peut être que je cherchais justement un mot de plus pour marquer la naissance du masque à partir du sac poubelle. Va savoir.
Les grammairiens moi tu sais, je leur fais pipi dessus et je déconstruis :) (spécial kassdédi à Goldmund).
Pour le parsemant, il faut faire gaffe. La relative c'est bien mais un adjectif bien choisi en épithète à "la vue" (ou une métaphore à côté) peu amplement suffire non (et même te faire éviter le son [ki] ou [ke] pour introduire un S en plus zum beispiel) ?
17:17 - 17 nov. 2015
J'ai essayé une nouvelle formulation.
"qui étouffe et le crève", à la place de "qui étouffe et devient crevant"
(je trouve ca moins lourd, même s'il n'y a pas vraiment d'occurrence de "è" proche)
et j'ai remplacé "parsemant la vue" par "à la persistance rétinienne"
19:11 - 17 nov. 2015
19:53 - 17 nov. 2015
Pourquoi amusant ? :D
20:03 - 17 nov. 2015
Je préfère la première phrase comme ça :)
(C'trop ouf.)
11:09 - 25 nov. 2015
Te voir utiliser de la ponctuation paraîtrait presque troublant aujourd'hui ! D'ailleurs, tu pourrais reposter tes équilibristes en recueil un de ces quatre, ce serait bien.
Je suis un peu en retard dans mes lectures TA mais je voulais quand même laisser un message ici pour dire que malgré la surprise sur le rythme, sensiblement différent comparé à ce que tu fais d'ordinaire en poésie (ou plutôt à ce que je retiens de toi), je le trouve assez beau, il déborde de couleurs malades. Un certain sentiment de pourriture l'accompagne. Mais réussi, et c'est ce qui compte.
See ya bro ;)
14:09 - 25 nov. 2015
Merci pour vos commentaires en tous cas, ca me fait très plaisir (: